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11/08/2013

Chapitre 4.3. Et la réincarnation dans tout cela ?


Texte lu



 





Description : où l'on part d'une affirmation curieuse : "Comme je te demandais une fois si tu avais une opinion, un sentiment affiché sur la spiritualité et l’évolution de la conscience, tu as répondu : « Quand je ne suis pas attentif, oui. », pour aboutir :
  • à la différence entre l'intérêt, la conviction...et l'état d'attention ;
  • l'expression de la réincarnation à "chaque prise de conscience" aboutie ;
  • un drôle d'Univers peuplé d'étranges créatures...  


- C : ça tombe bien ! Car j’aimerais avoir un éclaircissement sur l’une de tes déclarations concernant la spiritualité, et de plus on peut la relier au principe de réincarnation, ce qui m’intéresse tout particulièrement !

- P : quelle était la déclaration ?

- C : comme je te demandais une fois si tu avais une opinion, un sentiment affiché sur la spiritualité et l’évolution de la conscience, tu as répondu : « Quand je ne suis pas attentif, oui. »

- P : je confirme.

http://pgvcp.blogspot.fr/2013/08/chapitre-43-et-la-reincarnation-dans.html
- C : or, nous avons parlé plusieurs fois sur la conscience, son évolution, le principe de réincarnation...des sujets qui t’intéressaient, auxquels tu prenais plaisir à participer, et je n’avais pas le sentiment que tu étais inattentif pendant ces discussions...

- P : je confirme toujours !

- C : ???

- P : ça demande effectivement des explications !

- C : ah oui !...

- P : je vais commencer par nos discussions sur la réincarnation, et pourquoi tu avais raison de penser que j’étais attentif aux propos échangés, malgré ma déclaration lapidaire et, semble-t-il, contradictoire !

- C : entendu.

- P : l’intérêt que l’on porte à un sujet, la décision d’y réfléchir, de l’étudier, d’en discuter, tout cela passe par les consciences ordinaires - émotionnelle pour la satisfaction ressentie, et intellectuelle pour le travail, l’étude, et la restitution au cours des conversations. - En tant que telle, la réincarnation et ce qui s’y rapporte constituent bien un sujet d’étude !

- C : jusque-là, je suis !

- P : pour te faire plaisir, je vais même rappeler ici les éléments sur lesquels je m’étais appuyé pour soutenir la thèse de l’évolution de la conscience à travers ses incarnations successives, ce sont essentiellement : les travaux du Dr. Michael Newton, hypnothérapeute, qui a recueilli auprès de 7 000 patients le souvenir, lors de régressions hypnotiques, d’expériences vécues entre deux incarnations, ce qu’il appelle : « la vie entre les vies », et le fait qu’il a mis au point un protocole de questionnement rigoureux, de nature ouverte, facilitant le recoupement et la comparaison des informations récoltées ; le témoignage, dans ce sens, de nombreuses personnes ayant vécu des expériences de mort imminente (E.M.I.) ; le principe de réincarnation inscrit dans la plupart des religions orientales...

- C : ça m’a fait plaisir effectivement !

- P : donc, lorsque j’évoquais cela avec toi, je discutais sur un sujet qui m’intéressais et pour lequel, à partir des éléments cités ici, je dégageais un certain biais, une certaine inclination...

- C : ...une inclination certaine !

- P : c’est vrai, mais ainsi que nous allons le voir par la suite, ce n’est pas là l’essentiel ! Donc, comme pour toute discussion, en fait, j’étais bien attentif.

- C : c’était pas la même « attention », alors ?

- P : on y arrive. Dire : « Quand je ne suis pas attentif, oui. » signifiait, à contrario, que lorsque l’on est vraiment dans cet état d’attention particulier où il n’y a rien à rajouter et rien à retirer, les certitudes, les convictions, les croyances n’ont plus leur place, car elles appartiennent à d’autres niveaux de conscience - toujours les mêmes, on ne va pas y revenir - et que l’instant vécu dans, et par l’attention, se suffit pleinement ! Tu vois bien la différence ?

- C : oui. On peut dire alors que tu étais plutôt concentré qu’attentif, lorsque nous discutions spiritualité ?

- P : on peut conserver et concevoir l’attention dans ce cas là. Pendant une discussion, être attentif permet de clarifier la pensée en empêchant les « idées parasites » de se manifester. C’est l’attention au quotidien qui, contrairement à la concentration, permet une efficacité optimum dans l’action avec une dépense d’énergie minimum. Donc, on peut évoquer tous les sujets que l’on veut avec attention, c’est même fortement conseillé ! Une précision importante : la pensée est facilitée, mais cela n’empêche pas de commettre des erreurs ; dans le sujet qui nous occupe, être  intéressé par la méthode du Dr. Newton, la trouver satisfaisante, ne constitue en rien une preuve irréfutable ! Cela est, et restera un avis, susceptible de modification au gré d’autres informations plus pertinentes, et reconnues comme telles.

- C : c’est la différence entre l’attention au service de l’intellect, qui va en faciliter l’usage, améliorer le raisonnement par un travail de « débroussaillage » des pensées parasites, mais n’empêche pas les erreurs de jugement ; et « l’état d’attention » qui change immédiatement le niveau de conscience, reléguant ces mêmes opinions « ailleurs ».

- P : je suis content que tu aies compris cela comme ça, car je ne savais plus trop comment trouver une explication satisfaisante !

- C : ah, les mots, les mots !

- P : comme tu dis, on y revient souvent !

- C : et pourrais-tu parler maintenant de la conscience, de son évolution...et de la réincarnation ?

- P : d’accord, examinons cela...Considérons comme établi le fait que la conscience évolue au gré de ses incarnations successives. Retenons également le déroulement d’un cycle de vie, tel qu’il est décrit dans les doctrines qui enseignent le principe de réincarnation : son existence achevée, la conscience examine, en compagnie de guides éclairés, la teneur de ses actes, en tire les leçons, puis élabore les conditions de sa prochaine incarnation afin de progresser davantage.

- C : je vois bien le scénario...

- P : partons sur cette base, et revenons sur ce qui est à l’origine de ces discussions. Tu t’en souviens, j’espère !...

- C : bien-sûr ! Mon interrogation « philosophique » au réveil !

- P : tout à fait ! Eh bien on peut en reprendre le plan, et le faire coïncider avec un cycle de vie !

- C : ah bon ? Voyons cela...

- P : voilà le déroulement :

  • Fin d’une vie / fin d’une journée ;

  • La conscience migre sur un autre monde / la conscience quitte en partie le corps (sommeil, rêve) ;

  • Rétrospective de l’existence vécue, plan d’action pour progresser / réflexion matinale, volonté de changement.

- C : chaque jour serait comme une nouvelle vie alors ?

- P : chaque jour POURRAIT être une vie nouvelle !...A condition de le vouloir ! En fait, chaque prise de conscience peut être considérée comme une « nouvelle incarnation » que l’on mettra à profit pour changer véritablement. Toujours dans l’acceptation du principe réincarnationniste, on fait simplement  abstraction du temps !

C : mais on ne possède pas l’ensemble des éléments qui constituent, ce que l’on pourrait appeler, notre « personnalité intégrale », qui contient la mémoire de nos vies passées, qui « sait » ce que nous avons convenu de faire ici-bas avant de s’incarner, nous n’avons pas non plus la présence bienveillante de nos guides...

- P : l’existence que l’on mène nous donne suffisamment d’informations pour cela.

- C : lesquelles ?

- P : notre caractère, nos relations avec les autres personnes, les responsabilités qui nous incombent, les problèmes récurrents qui nous assaillent...

- C : ...et si l’on a une vie ou tout nous réussi, une vie qui passe un peu comme un rêve merveilleux ?

- P : trop accaparée par les difficultés, ou submergée par les jouissances, notre conscience est prisonnière de ces deux trames. Prendre du recul, être attentif, permettrait : de mieux faire face, ou résoudre plus facilement les problèmes en réduisant leur impact émotionnel (§ 3.1. Présentation : « Le verre de bière ») ; de sortir de cette « bulle de jouissance », et reconsidérer sa relation aux autres.

- C : l’attention donne la connaissance infuse ?

- P : permet la connaissance de soi...et donc des autres, car ce que nous sommes fondamentalement, au-delà des apparences, est identique en chaque être. Appelons-le simplement notre nature profonde ou véritable...

- C : ...véritable ?

- P : rappelle-toi, « le collectionneur » (§ 3.2. État des lieux), nous sommes une collection de pensées composant des habitudes, élaborant des rôles, pour coller au plus proche des scénarios que la société produit. Toute cette collection de sentiments qui se répètent inlassablement durant notre existence, et que nous endossons comme des costumes de scène, tout cela s’effondre à l’instant lorsque nous sommes attentifs, parce que s’effondre également les consciences ordinaires !

- C : oui, je comprends. Lorsque nous sommes simplement attentifs, les émotions disparaissent, avec elles, les tensions, les résistances, les habitudes, les préjugés, il ne reste plus qu’une volonté qui, naturellement, sera encline à la compréhension et à la compassion envers les autres, car ce bien-être que nous ressentons en nous-même, nous le partageons spontanément !

- P : voilà ! Et cette prise de conscience par l’attention permet d’exercer cela « ici et maintenant », plutôt « qu’ailleurs et plus tard » ! Bon, c’est terminé avec la réincarnation ?

- C : oui...

- P : allez vas-y, pose ta question !

- C : tu lis sur mon visage ?

- P : je devine à ton son de voix surtout !

- C : voilà...Que penses-tu de l’hypnothérapie qui consiste à plonger le patient dans sa mémoire des vies antérieures pour résoudre des difficultés actuelles ?

- P : si le problème est résolu, c’est très bien ! Mais après, cela peut créer d’autres obstacles, comme une obsession liée au principe : « je récolte ce que j’ai semé »...Mais qu’est-ce que j’ai semé ! C’est moi, c’est pas possible ? Et là, on se retrouve avec « deux valises » à porter au lieu d’une !

- C : deux valises...ça équilibre !

- P : c’est le problème des comparaisons imagées. Disons, une valise beaucoup plus lourde ! Ça te va ?

- C : c’est mieux ! Toujours dans le cadre de cette thérapie « spirituelle », il est rapporté que le fait d’accepter sa situation, ses erreurs passées, permet d’en recevoir le pardon, ce qui provoquerait - parfois - une libération complète de sa « dette » ?

- P : franchement, je ne peux pas répondre objectivement à cette question, mais ce qu’il est possible de dire ici, c’est que la culpabilité et le remords stimulent la conscience émotionnelle, limitant notre lucidité, et donc notre capacité à résoudre les problèmes. Lorsque nous aborderons le thème de « la vie quotidienne », je reviendrais sur cette notion d’acceptation et de pardon, même si celui-ci est rattaché à la religion.

- C : et la notion de « dette » ?

- P : même si l’on accepte le fait que l’on traîne des arriérés comportementaux sur plusieurs vies, et qu’il faut les régler un jour ou l’autre, nous nous retrouvons dans une situation identique à celle examinée pendant notre discussion sur l’attention (§ 3.3.1.), à propos des « souvenirs émotionnels datés ». Peu importe l’ancienneté du traumatisme, c’est la vigueur du signal émotionnel, sa persistance dans notre conscience qui commandera notre réaction, à savoir mobiliser suffisamment, et chaque fois que nécessaire, l’attention et la respiration consciente.

- C : bien ! Cette fois, c’en est fini.

- P : on va en profiter pour faire une pause musicale, non pas avec Mahler - on verra ça à la fin de notre discussion sur le thème de la spiritualité -, mais avec un musicien remarquable, sublime...et si discret que je l’ai oublié dans cette chronologie partielle, et donc partiale !

- C : je le connais ?

- P : ah oui ! C’est pour ça que nous n’écouterons pas l’une de ses œuvres les plus célèbres, comme : la huitième symphonie « inachevée » (1), le quintette « la Truite » (2)ou l’Ave Maria... (3)

- C : ah...Schubert !

- P : oui. Je te propose donc de découvrir l’une de ses dernières compositions, intense : le quintette op. 163, D 956. (4)

- C : tu as souvent dit que notre investigation, notre recherche sur la connaissance de soi, devait rester dans un cadre amical, simple et respectueux. Et bien, lorsque je pense à Schubert ou que j’écoute sa musique, c’est cette notion d’amitié et de simplicité qui me vient spontanément à l’esprit !

- P : c’est le signe des plus grands : le génie et la simplicité...

- ..........

- C : quelle douleur exprimée dans les parties lentes !...

- P : il savait sa fin proche ; en même temps, quelle énergie dans le final !

- C : en tous cas, un magnifique cadeau pour toutes les personnes qui auront le privilège de l’écouter...

- P : continuons...Tu souhaites aborder autre chose sur la spiritualité ?

- C : non.

- P : je vais donc me permettre une petite allégorie pour finir !

- C : permets-toi !

- P : Il y a bien longtemps, en d’autres lieux et en d’autres temps, deux particules s’interrogeaient sur leur nature et leur devenir. L’une faisait partie d’un objet (particule A), tandis que l’autre était assujettie à un corps céleste (particule B). Les seules informations dont elles disposaient étaient : pour A, que les objets ont des formes et des utilisations multiples ; pour B, que tous les corps célestes, à partir d’une certaine taille, sont sphériques, et que leur destinée est de tourner invariablement autour d’autres corps ! Elles entretenaient cependant l’espoir d’être un jour réunies, - ce qu’affirmaient les enseignements de leur antique sagesse. - En attendant, elles vivaient simplement et pleinement leur existence de particules !

- C : oui...

- P : Le temps a passé sur ce monde de particules... Elles disposent à présent d’une conscience plus développée et du libre arbitre. Deux savants représentants de cette population, C et D,  ont trouvé les réponses au questionnement de A et B. Leur situation  résulte de la force dominante dont chacune est tributaire : l’électromagnétisme pour A, et la gravitation pour B ; elles font partie d’un ensemble très vaste, peut-être infini ; et, oui, il est fort probable qu’elles soient réunies un jour sous la forme de « grains de lumière » si l’univers qui les contient continue sa progression actuelle. Elles resteront ainsi, dans leur forme ultime et singulière, jusqu’à ce qu’une fluctuation d’énergie, venue on ne sait comment, réactive le cycle créatif des mondes, et les sépare à nouveau...Mais ceci est une autre histoire !

- C : la suite !...

- P : C et D sont les prototypes d’une population dont certains représentants ont acquis une connaissance et une sagesse suffisantes pour éclairer leurs semblables sur le sens de l’existence, et les aider à vivre ensemble de façon harmonieuse et respectueuse. Tout devrait bien se passer, car le peuple des particules bénéficiait d’une conscience élaborée et du libre arbitre. Aptitudes suffisantes pour appliquer ce programme du « bien vivre ensemble ». Mais ce fut un échec, car si la conscience permettait, par l’empathie, de vivre, et donc de comprendre la souffrance des autres, un autre dispositif, l’ego, offrait la possibilité de se séparer de ses semblables, de se distinguer et vivre toutes les jouissances souhaitées. Ce fut un moteur incroyable de progrès technique, mais une source inépuisable de maux pour la grande majorité des particules : égoïsme, cupidité, violence, souffrance, détresse, misère...Qu’à cela ne tienne car certaines particules, à priori auréolées d’un certain savoir, répétaient à l’envi que cela ira mieux demain, voire après-demain !...En tous cas, c’est une certitude, après avoir quitté cette vallée de larmes au terme d’une existence difficile, chaque particule recevra à jamais le bonheur et la félicité mérités ! Il faut imaginer qu’elles étaient persuasives ces voix dispensant ce message réconfortant, car près de 85 particules sur 100 étaient disposées à y croire !

- C : ça me rappelle furieusement quelque chose !...

- P : Alors quelques particules se sont souvenues de cet ancien monde où des forces simples,  immuables, ordonnaient et rythmaient les jours et les saisons de leurs ancêtres. Même si cette existence leur paraît bien fade et banale aujourd’hui, elles restent à la fois songeuses et attristées lorsqu’elles constatent ce que leur monde est devenu à présent.
Voulant comprendre davantage ce qu’il en est pour mieux contribuer à changer le cours des événements, C et D font cette première constatation : si des informations manquent sur la nature exacte de la force de gravitation (qui imposait à B, en tant qu’hôte du corps céleste, de tourner indéfiniment), notamment l’élément médiateur échangé entre les corps qui subissent cette force - on lui a pourtant trouvé un nom, le « graviton » -, ce qu’on en sait suffit pour comprendre ce mécanisme, en déterminer l’expression et le sens. On peut même, à partir de cette connaissance partielle, envoyer des fusées dans l’espace, et prévoir la forme et le destin de l’Univers. C et D concluent donc que la connaissance est illimitée, mais que les fragments assimilés donnent le plus souvent des réponses satisfaisantes à la compréhension du monde, et permettent de l’adapter aux besoins du moment, et surtout que les interrogations en cours sont une voie puissante, incontournable pour accroître ses facultés.

- C : où cela va-t-il nous mener ?...

- P : Poursuivant leurs réflexions, C et D s’interrogent maintenant sur leur raison d’être, leur nature véritable, telle qu’elle fut décrite par les enseignements des premiers sages du peuple des particules, et transmis depuis lors, de génération en génération. Pourquoi, si le but de la conscience est d’évoluer pour retrouver sa nature unitaire, pourquoi aura-t-il d’abord fallu quitter cet état premier, perdre ce savoir absolu, et connaître pour cela de nombreuses incarnations successives dans la matière et la souffrance ? Autres versions possibles, car C et D ne sont pas sectaires, pourquoi le principe créateur, le Dieu qui n’est qu’amour, permet-il une telle différence entre sa création ? Pourquoi certaines particules naissent dans l’abondance, connaîtront une vie de bonheur total, alors que d’autres n’auront pour toutes compagnes dans leur existence que la précarité, la maladie, et la souffrance ? Enfin, pour les particules matérialistes qui pensent qu’avec la mort du support physique, la conscience disparaît, peut-on envisager le bien-être pour toutes, et l’harmonie entre chacune ?
C et D relisent l’histoire de leur monde, passent en revue les différentes époques, tous les régimes économiques et politiques qui se sont succédés, la présence ou non, à leur côté, de systèmes religieux. Certes le progrès, et le confort qui l’accompagne, permettent à une partie du peuple des particules d’améliorer très sensiblement ses conditions de vie, mais le constat global est effroyable : alors que les premières sociétés organisées de particules qui s’établissent sont vieilles de 10 000 ans, leur caractère émotionnel n’a pas varié, il est toujours à l’origine de l’égoïsme, de l’effroyable inégalité sociale entre elles, et de la violence ambiante...

- C : que vont faire C et D, alors ?

- P : ils reviennent à la source de leur questionnement : se suffire des informations dont ils disposent - comme pour le phénomène de gravitation. - Que les spéculations et les interrogations métaphysiques ne résoudront pas les problèmes concrets, que la société changera vraiment si les consciences évoluent, et surtout, que cette transformation personnelle ne sera possible qu’à condition de le souhaiter et d’exercer sa volonté pour cela. C’est le fruit du libre arbitre et de la malléabilité de la conscience. C et D sont enfin d’accord pour dire, en conclusion, que si la conscience persiste au-delà de la disparition de la matière, si elle est amenée à se développer et accroître son potentiel dans d’autres plans, il conviendra de demeurer dans l’attention en tant que conscience désincarnée, comme les particules pouvaient s’y appliquer durant leur existence incarnée, conservant ainsi cette attitude particulière du mental qui libère la conscience de ses scories !

- C : la réponse est claire. On a bien fait le tour de la spiritualité, avec une incursion marquée dans le thème de « la société »...

- P : c’est pas un problème, au contraire, car la société et la vie quotidienne, les deux derniers thèmes dont nous allons parler, sont essentiels, et la répétition sera la bienvenue !

- C : comme la musique maintenant ?

- P : comme la musique maintenant !...

- C : c’est donc bien Mahler que nous allons entendre, cette fois ?

- P : oui, sa troisième symphonie (5). Mais uniquement les trois derniers mouvement car c’est une œuvre monumentale. C’est une symphonie à programme, et ce programme est très ambitieux puisqu’il s’agit de la création ! Nous aurons donc successivement les mouvements : n° 4 : ce que me racontent  les humains ; n° 5 : ce que me racontent les anges ; et  n° 6 : ce que me raconte l’amour.

- ..........

- C : il fallait bien cela après avoir parlé de spiritualité ! Il n’y a plus de mots...

- P : il est vrai que ce final tient véritablement ses promesses...On continue, mais la semaine prochaine, pour parler cette fois de la société !

- C : cette chère société !

- P : qui est notre reflet exact !

- C : ne l’oublions pas...



Schubert :

(1) Symphonie n° 8 "inachevée"

http://www.youtube.com/watch?v=cdhBumzco8g

(2) Quintette "La truite"

http://www.youtube.com/watch?v=7NQ48hMuxP4

(3) Ave Maria

http://www.youtube.com/watch?v=2bosouX_d8Y

(4) Quintette en ut D. 956

http://www.youtube.com/watch?v=OTHKH-Fy5No


(5) Mahler : Symphonie n° 3

http://www.youtube.com/watch?v=1AwFutIcnrU

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