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09/08/2013

Chapitre 6.3.4. Attention et addictions




Texte lu

 





Description : si l'on est capable de pratiquer la respiration consciente ou d'être attentif dans ces moments critiques, outre les bienfaits apportés,  c'est pratiquement gagné pour les autres situations !




- C : j’aimerais évoquer maintenant le rôle bienfaisant de l’attention dans le traitement des addictions...

- P : ...on avait dit que ce qu’on proposait ici ne devait pas concerner le médical.

- C : j’ai entendu et compris cela. Tu imagines bien qu’il ne sera question ici que des capacités de l’attention d’aider les personnes dans leur lutte contre une addiction de toute nature, que ce soit sous aide médicale ou non.

- P : d’accord, et quelles sont tes observations sur ce sujet ?

- C : l’attention sera utilisée lorsque les envies de l’addiction, dont on veut se libérer (sucre, tabac, alcool...), se manifestent...

- P : ...télévision !

- C : ...une sacrée addiction, celle-là ! Durant cette phase critique, il ne faut pas lutter mais observer le ressenti pour déceler les premiers signes d’atténuation du désir de consommer la substance addictive. Rappelons  que l’attention rejette tout effort mental...

- P : ...je me permets juste d’intervenir ici pour rappeler la distinction essentielle entre la concentration - qui   représente l’effort dont tu parles - et l’attention (§ 3.3.1. L’attention).

- C : le but de cette vigilance est double : dissiper « l’appel mémoire » (§ 3.3.1. L’attention) afin de réduire l’emprise du cerveau qui utilisera tous les stratagèmes possibles pour « replonger », et savoir discerner l’instant précieux qui précède le déclin du désir de reprendre la substance dont on souhaite se débarrasser. Lorsque l’on atteint ce moment particulier, ce « pic du désir », il convient d’être très vigilant et maintenir absolument l’attention ou la respiration consciente pour accompagner cette décroissance.

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