Texte lu
Description : dans notre société, on finit par trouver normal le recours au stress ! Il y a certainement des choses à changer...
- C : le stress, lorsqu’il est géré correctement, c’est-à-dire évacué par la réaction qu’il provoque, comme s’adapter rapidement à un événement perturbant, est un précieux stimulant pour l’organisme. Malheureusement, la société produit en abondance, dans la vie courante, des situations que nous abordons par le stress - ressenti -,et résolvons par son effet - production d’adrénaline, stimulation de l’intellect, des sens, et de l’appareil locomoteur -.
- P : et donc la mémoire émotionnelle s’en empare...
- C : oui ! Et nous finissons par être persuadés que pour agir vite et bien, il faut la présence de ce stress providentiel, que c’est normal ! Et si jamais on nous faisait remarquer qu’il ne devrait pas en être ainsi, on se moquerait ou l’on mépriserait l’intrus qui nous tiendrait un tel discours !
- P : c’est la logique de la conscience émotionnelle !...
- C : s’il est vrai que le stress est un moteur puissant, en revanche, il consomme beaucoup d’énergie et pollue considérablement ! Il faut en limiter l’usage à sa fonction première : l’intervention d’urgence !
- P : malheureusement, comme tu l’as dit : « la société produit en abondance, dans la vie courante, des situations stressantes... »
- C : pour la plupart elles le sont, ou plus exactement elles le deviennent, car nous leur donnons ce crédit, un crédit illimité, dont nous pouvons disposer à loisir avec notre carte « gold » au distributeur de la conscience émotionnelle !
- P : c’est bien résumé !
- C : il nous faut donc réapprendre à discerner l’essentiel du commun, d’abandonner ce crédit destructeur, et par l’attention, disposer de l’ensemble de nos ressources afin d’accomplir au mieux les tâches qui nous incombent.
- P : et en en limitant l’usage à sa fonction basique, on se préserve des effets nocifs du stress non évacué.
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