Texte lu
« J’ai
trouvé de l’information concernant la nature multidimensionnelle de l’être
humain. »
« Oui.
Et alors ? »
« Tu
sais, les différentes dimensions, dont chacune correspond à un plan
particulier, de la matière où la conscience est incarnée, jusqu’à la
Source. »
« Ce
sont effectivement des informations que l’on retrouve dans différentes
traditions spirituelles lorsque l’on aborde la nature globale de l’être
humain. Quelle est la question ? »
« Qu’en
penses-tu ? Et pourrais-tu développer ? »
« Je
vais effectivement parler de multidimensionnalité de l’être humain. »
« Ah !!! »
« Mais,
dans le cadre limité de la conscience ordinaire. »
« Oh... »
« Tu
aurais dû inverser les onomatopées. »
« Comment
cela ? »
« Dire
d’abord : « Oh... », puis :
« Ah !!! » »
« J’espérais.. »
« C’est
bien là le problème. Voyons d’abord là où nous sommes : une conscience
incarnée dans un corps. »
« Bien
sûr. Mais le préambule « Voyons d’abord... » laisse entrevoir une
incursion dans la thématique spirituelle, j’ai hâte... »
« Pas
dans ce sujet en tout cas. J’évoquerai ce thème dans un texte assez vaste, à
venir, où une partie y sera consacrée. »
« C’est
bien ! »
« Cela
fait partie du patrimoine humain, qu’on y adhère ou qu’on le rejette. Cela sera
aussi l’occasion de l’intégrer dans une dimension plus vaste et moins
polarisante. Mais revenons au sujet qui nous occupe présentement. »
« D’accord.
J’attendrais. »
« La
multidimensionnalité de l’être humain résulte des différentes composantes de sa
conscience. On retiendra l’intellect et l’émotionnel, ses composantes essentielles avec lesquelles il
se débat au quotidien. »
« C’est
peu de le dire ! »
« La
multidimensionnalité implique l’indépendance qui, aussi étrange que cela
paraisse, s’exerce dans un contexte unitaire. »
« Ça
se complique... »
« Confronté
à un événement contraignant, celui-ci pourra faire l’objet d’une interprétation
divergente, voire opposée, avec des conséquences dommageables. »
« Vite,
un exemple ! »
« On
va considérer une personne qui est amoureuse d’une autre personne qu’elle
côtoie régulièrement, mais sans oser lui avouer les sentiments qu’elle éprouve
à son égard. Cela dure depuis quelque temps déjà, puis elle finit enfin par se
déclarer, et là... »
« C’est
le drame ! »
« Oui !
Car la personne courtisée en secret n’est pas disposée à nouer une relation
sentimentale. »
« On
reste cependant bons amis ! »
« C’est
cela même. »
Ah
oui, je connais bien ! La suite, la suite !...»
« La
réponse étant nette, l’amoureux éconduit a bien compris la situation. »
« Cela
concerne donc la dimension de l’intellect. »
« Tout
à fait, je vois que tu as bien saisi le concept de multidimensionnalité.
Poursuivons. »
« Ils
restent donc bons amis, et après un certain temps... »
« Disons,
le temps de la « digestion » des sentiments ? »
« Si
c’était cela, ce serait bien. Mais non... »
« Alors ? »
« Donc,
quelques mois après, le contact est rétabli et les deux personnes se revoient
régulièrement. Mais la dimension émotionnelle n’a pas suivi : la personne
éconduite est toujours amoureuse... »
« Et
continuer à fréquenter l’objet du désir n’arrange rien ! »
« Eh
oui ! Voilà le problème ! »
« Je
comprends maintenant la notion de multidimensionnalité, et son expression au
quotidien. Pour vivre sereinement, il faut engager un travail personnel,
aligner en quelque sorte les dimensions de l’être sur les faits
objectifs. »
« Je
ne saurais exprimer mieux ce concept de multidimensionnalité qui trouve sa
résolution dans l’alignement : la conscience est certes multidimensionnelle, mais unitaire avant
tout. »
« Et
quel problème cela peut-il engendrer ? »
« A
terme, des soucis de santé peuvent se produire. »
« Comment
cela ? »
« Dans
le cas évoqué, la charge émotionnelle s’avère puissante, même si l’intellect
affirme que l’information est bien passée et que tout est sous contrôle. Un
point très important : on peut mentir aux autres, on peut se mentir à
soi-même, MAIS L’ON NE PEUT MENTIR A SON CORPS ! Or, le seul langage que
les cellules comprennent, c’est celui des émotions, cela les affecte et il peut
en résulter un affaiblissement du système immunitaire. »
« Donc,
il ne faut pas développer des émotions ? »
« Bien
sûr que non ! Notamment lorsqu’elles témoignent de l’affection et des
sentiments entre deux êtres. Elles sont alors stimulantes pour le corps et
l’esprit ! »
« Mais... »
« Mais
il faut que ces sentiments soient partagés, sinon cela crée un déséquilibre, et
c’est le vécu de cette disparité qui pourra provoquer des désordres
organiques. »
« Donc,
ce n’est pas une injonction à rompre avec la personne qui provoque le
trouble émotionnel, mais de comprendre
la portée de cette expérience, et d’engager un travail personnel au niveau de
la conscience émotionnelle afin qu’elle accepte le fait, retrouvant ainsi
l’équilibre et l’alignement souhaité. »
« Voilà ! Respect du libre arbitre et transformation personnelle : cela peut mener très loin dans la connaissance de soi. »
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