Texte lu
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L’irruption fulgurante et déstabilisante (la charge émotionnelle).
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La douce survenue, parfois quasi inaperçue (la charge de l’intellect) : on
suit le fil de la pensée en l’alimentant, et il arrive que l’on oublie
qu’auparavant on était dans l’attention, ainsi la pensée s’accapare du mental,
l’investi à son insu.
Ces
deux intrusions parviennent à une même fin : distraire de
l’attention ; mais la plus insidieuse n’est pas celle que l’on croit, la
charge émotionnelle avec sa violence, car elle porte en elle le souhait de s’en
délivrer.
C'est tout le contraire lorsque la pensée issue de la raison, même et surtout parasitaire, provoque de la satisfaction à travers les méandres et les scénarios qu'elle construit au fur et à mesure des développements qu'elle puise dans la mémoire liée à l'imagination.
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