Texte lu
Description : pour aboutir à différencier la conscience ordinaire, celle que nous utilisons "normalement", et la conscience naturelle, celle à partir de laquelle notre regard sur les êtres et sur le monde changerait radicalement, tendant vers la compréhension et l'universalité...
- P : c’est toujours
difficile de conclure, surtout sur des thèmes de cette nature...
- C : je vais
t’aider !
- P : je te
remercie !
- C : c’est tout
naturel !...Qu’est ce qui te fait penser que ce qui a été proposé ici est
fiable, et porteur d’un réel changement pour les personnes qui souhaiteraient
l’expérimenter ?
- P : le bon sens,
l’expérience et l’observation.
- C : tu peux
développer ?
- P : le bon sens,
c’est la partie intuitive, qui peut survenir lorsque l’on découvre les éléments
énoncés ici. Fondamentalement, il n’y a rien de nouveau, c’est difficile d’innover
en matière de connaissance de soi, juste la façon de le présenter...
- C : ...si ça peut
donner envie de s’y mettre, c’est bien !
- P : acceptons-en
l’augure. Puis, vient l’expérience que l’on en fait au quotidien, suivie des
effets et des changements ressentis dans notre conscience.
- C : ce que j’ai
fait, et partagé ensuite...
- P : c’est très
important ! Ces connaissances sont faites pour être partagées. Pas besoin
d’être un expert ! L’attention, la respiration consciente sont des « postures
naturelles ». Chacun est capable de les pratiquer, d’en ressentir les
bienfaits, et donc de le transmettre.
- C : pour partager
tout cela, on pourrait le diffuser sur Internet ?
- P : excellente
idée ! Ainsi, la diffusion sera à portée de « click » !
- C : on va s’y
employer ! Une dernière précision...
- P : oui...
- C : tu m’as dit que
l’objet de notre discussion pourrait s’intituler : « Vie, conscience
et partage ».
- P : oui.
- C : le lien entre
la vie et la conscience est évident. On peut affirmer que la première a permis
l’émergence et le développement de la seconde. Malgré ce que l’on vient de
dire, je ne pense pas que tu songeais à Internet pour introduire le
partage ?
- P : non.
- C : très bien.
Alors, peux-tu m’expliquer le rapport entre « conscience » et
« partage » ?
- P : avec tout ce
qu’on a dit sur la conscience, tu ne vois pas ?
- C : j’ai une petite
idée, mais comme il s’agit de ton cheminement, je souhaiterais que tu l’exposes...Comme
ça sera sur Internet...
- P : bien. La
conscience est très malléable, elle s’adapte à de multiples modes
d’existences...
- C : ...peut-être
trop d’ailleurs, lorsque l’on observe avec quelle facilité il est possible
d’influencer les personnes et les maintenir là où l’on souhaite qu’elles
demeurent !
- P : on a vu cela,
c’est « l’inertie cérébrale », qui tend à maintenir le modèle
dominant en place. Chaque matin, nous endossons le « costume émotionnel et
intellectuel » que l’on a déposé la veille au pied de son lit...
- C : ...et
soigneusement même, il ne doit pas se froisser, faire des plis !
- P : surtout pas !
- C : donc cela,
c’est la conscience ordinaire, normale, qui crée et entretient l’ego ?
- P : oui. Puis,
lorsque le costume est déposé, une autre conscience émerge, mais pas
immédiatement car le « pyjama » fait encore écran...
- C : ...et pour ceux
qui dorment nus ?
- P : il reste des
traces, issues de l’imprégnation des vêtements, qui participent à la conception
des rêves, par exemple.
- C : il s’agit
toujours de l’ego ?
- P : oui, car le
rêveur conserve sa personnalité et une partie de ses souvenirs dans ses voyages
nocturnes. Il vit souvent des expériences avec des personnes de ses
connaissances, liées à son histoire.
- C : et l’autre
conscience ?
- P : c’est celle de l’être
« nu » psychologiquement : dépourvu d’ego, délivré des désirs,
des pulsions, des intérêts, des calculs, malheureusement...
- C :
...malheureusement ?
- P : nous n’en avons
pas « conscience », justement, car elle appartient au sommeil profond.
Mais, heureusement...
- C :
...heureusement ?
- P : heureusement,
certains se posent des questions au réveil, comme : « Serait-il possible de
prolonger cet état de quiétude que l’on ressent le matin, d’être à nouveau
libre de tous ressentiments, d’oublier les anciennes querelles, de repartir sur
des bases saines ? »
- C : ça me dit
quelque chose, effectivement...
- P : en essayant de
trouver des réponses à ces interrogations, mais surtout en les vivant au
quotidien, on découvre qu’il est possible de changer de niveau de conscience.
Et à partir de ce degré particulier, de cette conscience attentive, vivre
naturellement et simplement les expériences de l’existence, comme si le
principe d’action et de réaction perdait de sa substance, de son pouvoir
attractif !
- C : une conscience
qui fonctionnerait sans le support de l’ego, réagissant spontanément par la compréhension et la compassion. La
conscience du sommeil profond, vécue à l’état d’éveil, d’où le partage se
manifesterait naturellement ?
- P : tu as répondu à
la question que tu posais !
- C : l’intellect a
posé la question, et la conscience attentive a suggéré la réponse...
- P : (Garde le silence, et sourit !...).
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