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27/03/2012

64. Chaque être porte un monde en lui-même

     Texte lu



     Avez-vous déjà consulté un ancien Atlas représentant les continents et les pays avec plusieurs couleurs, dont l’une figurait les territoires encore inexplorés ? L’ouvrage devrait dater des débuts du siècle dernier, car actuellement, il semble bien difficile de trouver quelques pouces de terrain ou « la main de l’homme n’a pas mis le pied ! »

     N’en serait-il pas de même avec ce qui nous constitue ? Pas le corps, bien sûr, mais la conscience. La connaissance que nous en avons ne se limiterait-elle pas aux abords de ce vaste continent, au rivage de cet océan illimité ?
     Et dans cette perspective, peut-on vivre en se satisfaisant des contours, d’une partie superficielle de l’ensemble ? Oui tout à fait. C’est, d’ailleurs, ce qu’il advient pour la majorité du genre humain !

     Est-il possible de s’aventurer au-delà de la lisière ? De pénétrer plus profondément ? En avons-nous les moyens et la capacité ?
     Oui : les moyens en se posant, en se recentrant avec l’attention, par exemple ; la capacité, incarnée par le libre arbitre et la volonté.


     Nous avons donc tout ce qu’il faut en nous pour accomplir la plus extraordinaire des aventures et des découvertes : la connaissance de soi !

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