Texte lu
Il est une thématique qui revient souvent dans l’ensemble
des textes proposés sur ce site : libre arbitre et volonté.
Ce duo, censé résoudre nombre de situations au quotidien,
tient-il ses promesses ? Oui, et non !
Ce n’est guère engageant, inquiétant même, après les
nombreuses références faites à ce tandem. Qu’importe, faisons abstraction de
cet intermède émotionnel et progressons.
D’abord l’aspect négatif, car lorsqu’il se manifeste, il a
tendance à s’incruster et persister comme le caillou dans la chaussure.
Soit l’exemple suivant : conscient d’un problème, on
décide d’agir (libre arbitre) jusqu’à sa résolution (volonté).
Tout ce qui prend forme dans le mental relève de la pensée,
et celle-ci, centrée sur la difficulté, peut s’avérer particulièrement
lancinante et obsédante.
Alors la volonté va lui opposer d’autres pensées contraires,
comme le positivisme. Et là, souvent, c’est le drame !
Pourquoi ? Car la plupart du temps cela mène à l’échec. Le
dénouement d’un combat inégal, celui de la réflexion qui s’oppose à l’émotion.
En effet, les pensées d’origine émotionnelle possèdent au
moins deux critères qui les distinguent et les amplifient au regard de leurs
« sœurs » issues de l’intellect : elles naissent spontanément et
se renforcent avec le temps.
Passons à l’aspect positif, qui porte en lui la promesse
d’une victoire de la volonté.
Le contenu de la pensée honnie, dont on souhaite se libérer,
est toujours bien identifié. Pour cela, le recours au libre arbitre et à la
volonté reste de rigueur.
Mais la technique adoptée différera radicalement.
Plus de joutes de pensées. Place à l’attention ou/et à la
respiration consciente chaque fois que les pensées indésirables tentent
d’emplir et saturer la conscience.
Dans cette perspective, la volonté matiendra l'attention par le biais de la vigilance qui détecte l’inattention.
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