Texte lu
Parfois, nous avons la certitude d’apporter la bonne
réponse aux personnes qui nous demandent conseil, voire à celles qui ne
réclament rien, mais que nous abreuvons de nos suggestions.
Changeons de perspective.
Vue d’avion, ou d’un promontoire suffisamment élevé, on
embrasse du regard un vaste panorama.
Il devient alors possible de distinguer clairement, parmi
un enchevêtrement de routes, laquelle il convient d’emprunter pour relier deux
lieux le plus facilement et le plus rapidement.
Revenons sur le sol, au « ras des
pâquerettes » !
Cette fois, le choix concerne d’autres voies, de celles
qu’on utilise pour régler un problème ou choisir un itinéraire de vie.
À nouveau, deux perspectives :
La vision claire, la décision
immédiate d’une personne non impliquée par les circonstances.
La difficulté, l’angoisse,
l’incapacité d’opter parmi toutes les alternatives.
Schématiquement, qu’observons-nous :
La première personne trouve
immédiatement la solution idéale au milieu de toutes celles qui s’offrent à
elles, mais elle n’est pas partie prenante.
La seconde personne, qui doit
choisir, ne parvient pas à discerner la résolution appropriée.
Il va y avoir transfert
d’informations lorsque la première personne décide d’aider la seconde.
Est-ce le bon dénouement ? La logique
répond oui, mais…
Souvent, à son niveau, la personne ne voit pas le chemin
qu’il faudrait prendre, elle semble évoluer dans un dédale de voies
inextricables.
L’égarement, c’est le comportement observé, la
conséquence d’un certain état de conscience. En clair, la personne n’est pas
prête à s’engager là où il conviendrait.
Si la situation s’avère difficile, la vivre pourrait
permettre d’évoluer suffisamment afin :
De reconnaître par elle-même
la route à suivre.
Ou de l’emprunter avec
confiance lorsqu’on lui désigne.
Prendre de la hauteur pour la personne persuadée
d’indiquer la bonne voie, même s’il s’avère qu’il en est ainsi, c’est :
Conserver le recul nécessaire
afin de rester objectif.
Aider, sur demande ou invitation
tacite, à une réorientation.
Comprendre et respecter la
personne que l’on aide.
Savoir discerner et attendre le bon moment pour intervenir.
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