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08/11/2011

174. L'être multidimensionnel


Texte lu



« J’ai trouvé de l’information concernant la nature multidimensionnelle de l’être humain. »

« Oui. Et alors ? »

« Tu sais, les différentes dimensions, dont chacune correspond à un plan particulier, de la matière où la conscience est incarnée, jusqu’à la Source. »

« Ce sont effectivement des informations que l’on retrouve dans différentes traditions spirituelles lorsque l’on aborde la nature globale de l’être humain. Quelle est la question ? »

« Qu’en penses-tu ? Et pourrais-tu développer ? »

« Je vais effectivement parler de multidimensionnalité de l’être humain. »

« Ah !!! »

« Mais, dans le cadre limité de la conscience ordinaire. »

« Oh... »

« Tu aurais dû inverser les onomatopées. »

« Comment cela ? »

« Dire d’abord : « Oh... », puis : « Ah !!! » »

« J’espérais.. »

« C’est bien là le problème. Voyons d’abord là où nous sommes : une conscience incarnée dans un corps. »

« Bien sûr. Mais le préambule « Voyons d’abord... » laisse entrevoir une incursion dans la thématique spirituelle, j’ai hâte... »

« Pas dans ce sujet en tout cas. J’évoquerai ce thème dans un texte assez vaste, à venir, où une partie y sera consacrée. »

« C’est bien ! »

« Cela fait partie du patrimoine humain, qu’on y adhère ou qu’on le rejette. Cela sera aussi l’occasion de l’intégrer dans une dimension plus vaste et moins polarisante. Mais revenons au sujet qui nous occupe présentement. »

« D’accord. J’attendrais. »

« La multidimensionnalité de l’être humain résulte des différentes composantes de sa conscience. On retiendra l’intellect et l’émotionnel, ses  composantes essentielles avec lesquelles il se débat au quotidien. »

« C’est peu de le dire ! »

« La multidimensionnalité implique l’indépendance qui, aussi étrange que cela paraisse, s’exerce dans un contexte unitaire. »

« Ça se complique... »

« Confronté à un événement contraignant, celui-ci pourra faire l’objet d’une interprétation divergente, voire opposée, avec des conséquences dommageables. »

« Vite, un exemple ! »

« On va considérer une personne qui est amoureuse d’une autre personne qu’elle côtoie régulièrement, mais sans oser lui avouer les sentiments qu’elle éprouve à son égard. Cela dure depuis quelque temps déjà, puis elle finit enfin par se déclarer, et là... »

« C’est le drame ! »

« Oui ! Car la personne courtisée en secret n’est pas disposée à nouer une relation sentimentale. »
« On reste cependant bons amis ! »

« C’est cela même. »

Ah oui, je connais bien ! La suite, la suite !...»

« La réponse étant nette, l’amoureux éconduit a bien compris la situation. »

« Cela concerne donc la dimension de l’intellect. »

« Tout à fait, je vois que tu as bien saisi le concept de multidimensionnalité. Poursuivons. »

« Ils restent donc bons amis, et après un certain temps... »

« Disons, le temps de la « digestion » des sentiments ? »

« Si c’était cela, ce serait bien. Mais non... »

« Alors ? »

« Donc, quelques mois après, le contact est rétabli et les deux personnes se revoient régulièrement. Mais la dimension émotionnelle n’a pas suivi : la personne éconduite est toujours amoureuse... »

« Et continuer à fréquenter l’objet du désir n’arrange rien ! »

« Eh oui ! Voilà le problème ! »

« Je comprends maintenant la notion de multidimensionnalité, et son expression au quotidien. Pour vivre sereinement, il faut engager un travail personnel, aligner en quelque sorte les dimensions de l’être sur les faits objectifs. »

« Je ne saurais exprimer mieux ce concept de multidimensionnalité qui trouve sa résolution dans l’alignement : la conscience est certes  multidimensionnelle, mais unitaire avant tout. »

« Et quel problème cela peut-il engendrer ? »

« A terme, des soucis de santé peuvent se produire. »

« Comment cela ? »

« Dans le cas évoqué, la charge émotionnelle s’avère puissante, même si l’intellect affirme que l’information est bien passée et que tout est sous contrôle. Un point très important : on peut mentir aux autres, on peut se mentir à soi-même, MAIS L’ON NE PEUT MENTIR A SON CORPS ! Or, le seul langage que les cellules comprennent, c’est celui des émotions, cela les affecte et il peut en résulter un affaiblissement du système immunitaire. »

« Donc, il ne faut pas développer des émotions ? »

« Bien sûr que non ! Notamment lorsqu’elles témoignent de l’affection et des sentiments entre deux êtres. Elles sont alors stimulantes pour le corps et l’esprit ! »

« Mais... »

« Mais il faut que ces sentiments soient partagés, sinon cela crée un déséquilibre, et c’est le vécu de cette disparité qui pourra provoquer des désordres organiques. »

« Donc, ce n’est pas une injonction à rompre avec la personne qui provoque le trouble  émotionnel, mais de comprendre la portée de cette expérience, et d’engager un travail personnel au niveau de la conscience émotionnelle afin qu’elle accepte le fait, retrouvant ainsi l’équilibre et l’alignement souhaité. »

« Voilà ! Respect du libre arbitre et transformation personnelle : cela peut mener très loin dans la connaissance de soi. »


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