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02/05/2012

28. Le cône de conscience ou la courbe de Gauss ?

     Texte lu



     Dès l’instant qu’une ouverture de la conscience, si faible, si ponctuelle soit-elle (on rappelle ici qu’un point est, mathématiquement, sans dimension, qu’il correspond par exemple à l’intersection de deux droites, droites qui sont de dimension une, bien qu’elles soient constituées d’une multitude de points...qui donc, sont toujours sans dimension ! Etonnant, non ?) se manifeste, qu’elle est perçue, et que l’on décide d’agir à partir de cette « commissure », il est possible de former un « cône de conscience ».

     Reprenons doucement.
     L’ouverture de conscience c’est comme le diaphragme en optique, ce dispositif qui permet de régler la quantité de lumière reçue. Ici, l’ouverture minimum laisse filtrer une autre perception : des êtres, du monde...et de soi-même. Cette impression nouvelle, même réitérée, signe le changement immédiat de niveau de conscience, reléguant en arrière-plan la conscience ordinaire.
     Pourquoi assimiler ce processus à un cône ? Pour tenter de le représenter « physiquement », d’en donner une image saisissante : un chapeau de clown, par exemple ! Ce qu’il convient de retenir, c’est la forme de ce volume : issu d’un point (le sommet - l’ouverture de la conscience -), il s’élargit progressivement, embrassant tout l’espace qui s’offre à lui.
     Le diaphragme, c’est le discernement personnel, ce que l’on règle pour observer le monde en conscience.

     Après le cône, la conscience en courbe de Gauss. Ceci nécessite quelques explications préalables.
     Qui était Gauss, et qu’est-ce que la courbe qui porte son nom ? Carl Friedrich Gauss (1777-1855) était un mathématicien, physicien et astronome allemand. La courbe de Gauss a l’apparence d’une cloche : d’abord croissante, elle atteint un sommet arrondi, puis décline comme elle s’est accrue.

     Cela s’accorde parfaitement au développement humain, et plus généralement au cycle du vivant : naissance, croissance, entretien, déclin, finitude. Mais comment cela peut-il s’appliquer à la conscience ?
     Retenons sa partie émotionnelle, c’est elle qui nous intéresse ici (on s’en serait un peu douté !). Un sentiment, une émotion peut suivre le parcours suivant : découverte, intérêt, exaltation, maintien, regret, tristesse, abattement.

     Alors, quelle forme choisir pour la conscience : cône ? Ou courbe de Gauss ? Le choix appartient à chacun, il paraît qu’il existe une notion que l’on nomme libre arbitre...
     

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