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26/05/2012

4. Pas facile d’être attentif !

     Texte lu




     Ce n’est pas évident d’être attentif, quant à la respiration consciente, un petit moment d’accord, mais ça devient vite pénible !

     Cette réflexion, on peut l’entendre de personnes qui se sont essayées à cette pratique. Elles ont complètement raison, il s’agit de leur vécu, leur ressenti intime.
N’y aurait-il plus rien à faire après ce témoignage, tout espoir de renouer avec ces expériences est-il vain ? Peut-être pas...

     En montagne, pour atteindre un sommet, il arrive souvent que plusieurs voies d’accès s’offrent au randonneur ou à l’alpiniste. C’est une opportunité pour choisir celle qui conviendrait le mieux, qui serait la plus abordable, par exemple. Il existe également plusieurs « sentiers » pour parvenir à l’état d’attention.
     Si l’attention ou la respiration consciente rebutent ou laissent perplexe, il est possible de choisir une activité, plutôt calme, nécessitant de la concentration et, disons-le, de l’attention (tiens, tiens !...).

     Dans cette activité plaisante, le mental est suffisamment occupé pour ne pas se laisser distraire par des pensées parasites, c’est un bon point d’entrée, mais il s’avère certainement difficile de reproduire cette tâche à loisir, notamment lorsque la conscience émotionnelle fait intrusion !
     Alors, délaissant l’activité en cours, on pourra s’accorder quelques instants pour rester attentif, sur sa « lancée », mais cette fois sans support, ou bien respirer consciemment. Normalement, l’absorption dans un travail minutieux prépare le terrain au niveau de la respiration, la rendant plus lente et plus profonde. Il convient juste de lui ajouter la dimension consciente, et le tour est joué !

     Une façon agréable de s’exercer et s’habituer à l’attention ou/et à la respiration consciente pour mieux y recourir en cas de besoin.


     

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