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11/04/2012

49. Complément sur la respiration consciente

     Texte lu



     Dans le chapitre 3.3.2 de « Un dialogue entre amis » consacré à la respiration consciente, une aide pour parvenir à l’attention, il est préconisé de débuter en position couchée.
     La raison invoquée concerne l’immobilité du corps. En effet, une fois celui-ci stabilisé, il paraît plus facile de fixer l’attention sur la respiration, d’en suivre les mouvements et de l’accompagner consciemment.

     Cette situation reflète la posture idéale, mais en est-il toujours ainsi ?
     Il arrive qu’un corps maintenu immobile finisse par « s’exprimer » de différentes façons : mouvements involontaires (tics), démangeaisons, inconfort localisé...

     Qu’en est-il, et comment agir ?
     Il convient tout d’abord de distinguer, parmi ces manifestations, celles qui révèlent un véritable inconfort physique, de celles qui traduisent en langage corporel l’expression de pensées parasites. Ces dernières peuvent être très tenaces, utilisant tous les modes possibles pour s’affirmer.
     Cependant, il faut bien convenir que cette séparation n’est pas évidente, alors que faire ?

§         Laisser les mouvements involontaires se produire, frotter doucement les parties irritées (démangeaisons) si cela devient contraignant, bouger légèrement pour dissiper un inconfort.

§         S’attacher à l’essentiel : la recherche du calme et de la stabilité mentale ; les efforts désespérés pour maintenir l’immobilité du corps ne doivent pas se faire aux dépens de cette résolution.

§         Au besoin, quitter la posture allongée et opter pour une respiration consciente en situation légèrement dynamique : une marche tranquille, par exemple.
    
     A terme, la pratique régulière finira bien par atténuer, voire supprimer ces « démonstrations » corporelles intempestives, une façon objective de remarquer les progrès réalisés.

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