Translate

20/02/2012

100. La propriété, c’est le vol ?

          Texte lu



     Si l’on substituait un point d’exclamation au point d’interrogation, nous emprunterions alors le sillon de Proudhon, signataire de cette apostrophe, et fondateur de l’anarchisme.
     Qu’est-ce à dire ? La thématique principale aurait-elle glissé sans transition de la connaissance de soi au désordre social ? Le débat n’aura pas lieu, il s’arrête au point d’interrogation, à la question posée.

     Dans la société actuelle, le droit de propriété est fondamental, souvent placé en très bonne place dans les constitutions. Doit-on s’en plaindre ? Non, mais évoquer le sujet.
     Un corps physique nécessite des besoins, les personnes doivent pouvoir se loger pour se protéger et disposer d’un espace de vie. Les problèmes surgissent lorsque l’on évoque l’accès à la propriété (voire simplement au logement en location) qui, dans une société marchande, s’acquiert par une contrepartie financière. En effet, la disparité des richesses et l’insuffisance des ressources restreignent l’accès au marché immobilier, voire empêchent carrément un certain nombre de personnes de se loger.
     Ainsi, dans une société de droit axée sur la propriété, celui-ci s’imposera sur la capacité à vivre décemment.

     Ce constat n’a pas vocation à culpabiliser les personnes ayant acquis un bien immobilier, souvent en échange d’une longue vie de labeur, ni de prôner des révolutions ! De toute évidence, celles-ci resteront vouées à l’échec tant qu’elles laisseront l’essentiel sur le bas-côté : la transformation de soi.

     Pourquoi cette interpellation alors ? Pour montrer que la propriété peut conduire à la séparation comme à la hiérarchie des consciences.   

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire