Texte lu
Lorsque l’on subit un événement suffisamment perturbateur dans notre existence, c’est comme recevoir deux gifles : la première, le ressenti émotionnel, nous est administrée par la conscience du même nom ; la seconde est assénée par l’intellect, lorsqu’il s’empare du problème et amorce une réflexion sur l’origine et les causes possibles de ce dernier (pourquoi moi ? comment cela a-t-il pu arriver ?).
Tant que l’esprit alimente le débat, il
produit l’énergie nécessaire pour entretenir le « moteur à gifles ».
Et là, aucun souci à se faire sur les performances et à la longévité de la
mécanique : le circuit et les pistons sont bien lubrifiés par l’émotionnel
et l’intellect qui œuvrent en symbiose.
Maintenant si l’on parvenait,
par le raisonnement et la déduction à trouver la cause du problème, le trouble
occasionné disparaîtrait-il ? Pas nécessairement. En fait, il n’en est
rien tant que la conscience ordinaire ne lâche pas prise.
Comment faire cesser les gifles ?
Une façon d’y parvenir consiste, au
premier ressenti émotionnel, à pratiquer l’attention ou la respiration
consciente pour changer de niveau de conscience.
Ainsi, la libération procurée par la
dissipation des tensions mentales permet d’utiliser au mieux l’énergie
psychique retrouvée, de lui assigner sa tâche première : résoudre de façon
lucide et cohérente la difficulté présente.
Finalement, il s’agit toujours d’un problème de répartition d’énergie !
Finalement, il s’agit toujours d’un problème de répartition d’énergie !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire