Texte lu
On vit dans sa conscience : changer de vie, c’est changer de niveau de conscience.
On vit dans sa conscience ? Vraiment ?
Il est certain que cette affirmation ne manque pas d’étonner, tout le monde
vous dira que l’on demeure, l’on agit et l’on expérimente dans le monde.
Certes, on pense, mais c’est le corps qui ressent !
Exprimée comme cela, la tentation est forte
d’acquiescer et de quitter le débat en s’excusant de s’être fourvoyé, de s’être
laissé abuser par on ne sait quelle aberration.
On allait donc partir sans demander son
reste, lorsqu’une petite lueur insistante semblait clignoter dans la conscience...justement !
Qu’essayait-elle de nous dire ? Voyons cela...
Tout ce que l’on perçoit et ressent ne
fait que traduire la réponse du cerveau lorsque celui-ci analyse les
informations que les cinq sens (vue, ouïe, odorat, goût, toucher) lui
transmettent.
Ces signaux lui parviennent sous la forme
d’impulsions électriques, et la réponse utilise également cette énergie, dont
le ressenti éprouvé traduit l’expression de nos sensations.
Entendu : le corps ressent, mais tout
se passe à l’intérieur d’un « caisson » (le crâne), bien isolé de
l’extérieur, pourtant source de nos sensations. Un point de marqué. Est-ce
tout ?
Oui pour la perception objective du monde.
L’évolution commune des êtres implique, par exemple, une perception et une
reconnaissance similaire de la couleur rouge, sauf anomalie visuelle
(daltonisme).
Mais la subjectivité n’est pas loin
derrière, elle rapplique et se taille rapidement la part du lion ! C’est
là que la conscience intervient.
On peut résumer cette intrusion par :
« Comment je vois le monde », et là...Tout est possible !
En quelque sorte, la conscience est
magique, on peut puiser des ressources en elle pour créer, entretenir et
affirmer des convictions, et cela, quelle que soit notre façon d’aborder l’existence :
matérialiste jouisseur ou spiritualiste contemplatif, pour peu qu’on lui
fournisse l’énergie nécessaire, le mental présentera autant d’arguments
souhaités pour s’installer pleinement et durablement dans notre certitude.
Certes, la démarche dépend des choix
sociétaux, plus aisée lorsqu’elle correspond aux valeurs du moment, mais il est
possible d’aller à contre-courant, il faut s’amarrer solidement, voilà
tout !
D’autres pensées peuvent également être
porteuses de réflexions...ou inspirer le doute et faire basculer les
assurances !
Que peut-on retenir de cela ? Malgré
les apparences, nous « vivons dans un espace de conscience ». Un
exemple ?
On peut se trouver à l’aise et confortable
dans un studio, et à l’étroit dans un château, développant le sentiment que
1 000 m² s’avèrent un peu juste, surtout depuis que l’on a visité un autre
site offrant 2 000 m², et qu’on a plein de projets en tête pour aménager
une telle surface ! Nous « habitons » dans notre conscience, et
non dans l’espace à trois dimensions dans lequel évolue le corps
physique !
Vivre, c’est faire en permanence des
expériences de conscience. Et ces expériences révèlent à la fois : le lien
qui nous unit et les comportements qui
nous séparent.
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