Texte lu
Au cours de l’existence, par des relais multiples (éducation, enseignement, relations sociales, média...), on se forge des convictions diverses et variées.
S’agissant du sens de l’existence, et
notamment à savoir si la conscience survit au corps et poursuit son évolution,
la portée en est souvent réduite par les occupations et les distractions de la
vie quotidienne.
Lorsque cette question revient aux derniers
instants, qu’elle se manifeste, claire, nue et sans fard, que la lucidité
demeure, elle est capable d’occuper tout l’espace mental car pratiquement plus
rien n’est susceptible de dévier le cours des pensées.
A ce stade, une conviction d’incrédulité
et d’athéisme bien affirmée dans les temps passés peut chanceler facilement,
laissant place au doute et à la peur : deux modèles de la conscience
ordinaire.
D’où l’importance de cultiver l’attention l’existence durant afin qu’elle soit efficiente et actuelle dans ce moment particulier de transition, restreignant une dernière fois dans ce cycle les velléités de l’intellect et surtout des émotions.
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