Texte lu
Cette citation est d’Heitor Villa-Lobos (1887-1959), compositeur brésilien prolifique (près de 1 000 œuvres), connu principalement pour la Bachianas brasileiras n° 5.
Un titre surprenant, que ce cache t-il
derrière ?
Un indice : « Vivre cela et
comprendre autrui ». Ce n’est pas suffisant, il faut développer.
Lorsque le changement de niveau de
conscience permet de ne pas interagir, ou très peu, avec la partie émotionnelle,
il est possible d’énoncer, paraphrasant
Villa-Lobos : « Cette manière d’être est naturelle comme l’eau
coulant librement ».
Mais ceci n’est que le prélude, une
invitation susceptible de mener à l’essentiel. Quel est-il ?
Comprendre que les personnes qui
commettent des exactions éprouvent cette inclination pernicieuse parce que leur
conscience ne « coule pas librement », qu’elle se trouve entravée,
forcée de suivre des chemins tortueux. Dans ces conditions, il paraît difficile
d’adopter naturellement une attitude compréhensive et compassionnelle.
Lorsqu’il en est ainsi, « la chute
d’eau » ne devrait pas forcer les barrages, mais diffuser librement pour
trouver un chemin paisible parmi les multiples voies possibles.
Est-ce réalisable ? Oui si l’on
réunit au moins deux conditions.
Ne pas juger les consciences défaillantes,
mais rechercher la compréhension pour discerner au mieux les aides
appropriées ; contenir et manifester en soi le changement que l’on
souhaite transmettre, comme une onde apaisante qui pulse à partir d’un centre
et se répand librement.
Donner les moyens à ces consciences de
pouvoir changer, qu’elles puissent accéder sans entrave à des techniques et
connaissances à même d’engendrer une transformation salutaire.
Amener au changement par résonance, plutôt que par contrainte, un espoir que « l’onde initiale » soit acceptée naturellement et se propage de conscience en conscience.
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