Texte lu
Nous venons au monde nus et sans attachements.
Lorsque nous le quittons, nous sommes
habillés mais cela n’importe guère, car les habits ne recouvrent plus qu’un
corps destiné à se désagréger, à restituer ses éléments à la nature.
Mais que se passe-t-il entre-temps ?
Nous menons une existence faite de
rencontres, de liens, d’activités et d’habitudes.
Cela peut paraître intense, attrayant,
curieux, banal, terne, difficile, épouvantable. Toute la liste des attributs ne
saurait qualifier une existence.
Parmi tous les attraits qu’une vie peut
offrir, il arrive souvent, et jusqu’à son terme, que nous nous attachions à des
« babioles » que la société produit en abondance. Ce cadre sociétal
n’étant, en fait, qu’une « parure » possible destinée à revêtir l’ego
pour donner un aspect décent.
Ainsi, dans cette perspective, nous
délaissons aisément la connaissance de ce que nous sommes réellement au profit
des apparences.
Où est le miracle ? Que des mirages ponctuels nous éloignent de la réalité : la conscience.
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