Texte lu
Si l’on substituait un point d’exclamation au point d’interrogation, nous emprunterions alors le sillon de Proudhon, signataire de cette apostrophe, et fondateur de l’anarchisme.
Qu’est-ce à dire ? La thématique
principale aurait-elle glissé sans transition de la connaissance de soi au
désordre social ? Le débat n’aura pas lieu, il s’arrête au point
d’interrogation, à la question posée.
Dans la société actuelle, le droit de
propriété est fondamental, souvent placé en très bonne place dans les
constitutions. Doit-on s’en plaindre ? Non, mais évoquer le sujet.
Un corps physique nécessite des besoins,
les personnes doivent pouvoir se loger pour se protéger et disposer d’un espace
de vie. Les problèmes surgissent lorsque l’on évoque l’accès à la propriété
(voire simplement au logement en location) qui, dans une société marchande,
s’acquiert par une contrepartie financière. En effet, la disparité des
richesses et l’insuffisance des ressources restreignent l’accès au marché
immobilier, voire empêchent carrément un certain nombre de personnes de se
loger.
Ainsi, dans une société de droit axée sur
la propriété, celui-ci s’imposera sur la capacité à vivre décemment.
Ce constat n’a pas vocation à culpabiliser
les personnes ayant acquis un bien immobilier, souvent en échange d’une longue
vie de labeur, ni de prôner des révolutions ! De toute évidence, celles-ci
resteront vouées à l’échec tant qu’elles laisseront l’essentiel sur le
bas-côté : la transformation de soi.
Pourquoi cette interpellation alors ?
Pour montrer que la propriété peut conduire à la séparation comme à la
hiérarchie des consciences.
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