Texte lu
Pour s’aider et ne pas basculer, le funambule recherche l’équilibre avec les bras étendus à l’horizontale de chaque côté du corps ou, plus sûrement, en tenant une perche. C’est l’utilisation d’un principe physique : abaisser le centre de gravité du système « équilibriste-perche » pour gagner en stabilité.
La société, les relations sociales créent
en permanence des ruptures d’équilibre qu’il faut compenser afin d’éviter les
chutes.
Dans cette perspective, les
« funambules » que nous sommes utilisent différents modèles de
« perches » : dérivatifs (télévision, Internet, sports,
jeux...), addictifs (alcool, tabac, drogues, sucre...), matérialité (richesse,
possessions, pouvoir...), isolement...La liste est longue !
Cette compensation pour maintenir son
équilibre s’avère certes multiforme, mais toutes s’inscrivent dans la
conscience ordinaire, avec une prédilection pour son aspect émotionnel.
Est-on condamné à cela ? Non.
L’attention constitue un point d’équilibre naturel qui permet de s’aventurer
sans l’aide d’une « perche » pour parcourir le « fil de
l’existence ».
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