Texte lu
Râler : une réaction comportementale vive face à ce que l’on ne supporte pas. Avec l’habitude et l’entraînement, cette manière d’être peut devenir une seconde nature, voire un besoin à partager entre collègues, amis et relations familiales : ainsi naît la « socialisation du râleur » !
Par ailleurs, lorsque le modèle sociétal
dans lequel on vit produit en abondance des motifs à entretenir cette habitude,
il semble bien qu’un cercle vicieux se referme.
Lorsque ces conditions sont réunies, même
si l’on comprend la nécessité de changer, d’abandonner cette routine, deux
éléments s’y opposent farouchement : l’ambiance suscitant ces réactions
intempestives ; le plaisir de partager cette libération et de se défouler
ainsi entre proches.
Que faire ? S’atteler à mieux cerner
la situation, et savoir si l’on est prêt à s’engager vers une transformation
personnelle. Ne plus fréquenter le réseau des « joyeux râleurs ».
Alors, le besoin de râler, un frein à
l’évolution personnelle ? Peut-être. En tout cas, un indice sérieux sur
les conséquences possibles et sociales du changement de niveau de conscience.
Tout n’est pas dons et abondances dans
cette voie. Agir à partir d’un autre niveau de conscience nécessite parfois
(souvent) de se trouver à la croisée des chemins et choisir. Mais cette
mutation contient en elle-même les ressources pour s’adapter.
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