Translate

13/02/2012

107. La souffrance, une obligation pour progresser ?

          Texte lu



     A l’exception du bouddhisme, la souffrance occupe souvent une place de choix dans les doctrines religieuses et spirituelles pour se purifier, permettant ainsi à l’esprit d’évoluer.
     L’image du minerai de fer que l’on chauffe, porte au rouge, et liquéfie afin de le débarrasser de ses scories et le couler dans un moule pour lui donner une forme parfaite, décrit bien l’analogie.
     S’inspirant du bouddhisme qui délaisse toute forme d’ascétisme et privilégie la voie du milieu, il semble intéressant d’aborder une réflexion sur le thème : « évolution et souffrance ».

     Adoptons le principe d’une conscience non locale engagée dans une voie évolutive.
     Dans cette perspective, elle doit accroître ses connaissances. Pour cela, elle acquiert de l’expérience en vivant diverses situations, mais aussi par l’observation et la réflexion. Toutes ces notions sont acquises dès lors que la compréhension se manifeste pleinement.
     Quelles peuvent être les voies envisageables pour accéder à cette compréhension ?
     Comme il fut dit, l’étude, la réflexion, complétées par la connaissance de soi.
     La « route de l’existence » n’est-elle pas semblable aux voies de circulation où des panneaux indicateurs avertissent des dangers et précisent la conduite à tenir ? Disposant de ces informations, le libre arbitre autorise différents comportements :

§         respecter les indications et adapter sa conduite ;

§         les ignorer ;

§         braver volontairement les avertissements et augmenter la prise de risque.

     Les « accidents » qui peuvent survenir s’accompagnent de souffrance. Celle-ci résulte fréquemment de notre façon d’être, notamment lorsque l’on privilégie l’entêtement face à l’écoute et l’adaptation.
     Bien sûr, on peut souffrir en subissant des agressions psychologiques ou physiques pour lesquelles nous n’étions pas impliqués personnellement, cela reflète le niveau de conscience global de l’humanité, émanant  essentiellement de la conscience émotionnelle.

     Dans le cadre évolutif de la conscience, on peut émettre l’hypothèse qu’il existe de nombreuses voies d’avancement où la souffrance demeure inconnue.
     Délaissant l’aspect spirituel, revenant à la condition d’être « biologique pensant », pourquoi ne pas adopter dès maintenant une attitude appropriée, de faire comme si ? Comment cela ?

§         En recherchant la compréhension plutôt que l’obstination ;

§         en choisissant de s’adapter lorsque celle-ci se manifeste ;

§         en renonçant au jugement à l’égard d’autrui.


     Si, maintenant un certain degré d’attention, nous pouvons réaliser cela ici et maintenant, le niveau de conscience atteint devrait perdurer et continuer de s’exercer dans son cheminement évolutif.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire