Texte lu
A l’exception du bouddhisme, la souffrance occupe souvent une place de choix dans les doctrines religieuses et spirituelles pour se purifier, permettant ainsi à l’esprit d’évoluer.
L’image du minerai de fer que l’on
chauffe, porte au rouge, et liquéfie afin de le débarrasser de ses scories et
le couler dans un moule pour lui donner une forme parfaite, décrit bien
l’analogie.
S’inspirant du bouddhisme qui délaisse
toute forme d’ascétisme et privilégie la voie du milieu, il semble intéressant
d’aborder une réflexion sur le thème : « évolution et souffrance ».
Adoptons le principe d’une conscience non
locale engagée dans une voie évolutive.
Dans cette perspective, elle doit
accroître ses connaissances. Pour cela, elle acquiert de l’expérience en vivant
diverses situations, mais aussi par l’observation et la réflexion. Toutes ces
notions sont acquises dès lors que la compréhension se manifeste pleinement.
Quelles peuvent être les voies envisageables
pour accéder à cette compréhension ?
Comme il fut dit, l’étude, la réflexion,
complétées par la connaissance de soi.
La « route de l’existence »
n’est-elle pas semblable aux voies de circulation où des panneaux indicateurs
avertissent des dangers et précisent la conduite à tenir ? Disposant de
ces informations, le libre arbitre autorise différents comportements :
§
respecter les indications et adapter sa conduite ;
§
les ignorer ;
§
braver volontairement les avertissements et augmenter la
prise de risque.
Les « accidents » qui peuvent
survenir s’accompagnent de souffrance. Celle-ci résulte fréquemment de notre
façon d’être, notamment lorsque l’on privilégie l’entêtement face à l’écoute et
l’adaptation.
Bien sûr, on peut souffrir en subissant
des agressions psychologiques ou physiques pour lesquelles nous n’étions pas
impliqués personnellement, cela reflète le niveau de conscience global de
l’humanité, émanant essentiellement de
la conscience émotionnelle.
Dans le cadre évolutif de la conscience,
on peut émettre l’hypothèse qu’il existe de nombreuses voies d’avancement où la
souffrance demeure inconnue.
Délaissant l’aspect spirituel, revenant à
la condition d’être « biologique pensant », pourquoi ne pas adopter
dès maintenant une attitude appropriée, de faire comme si ? Comment
cela ?
§
En recherchant la compréhension plutôt que
l’obstination ;
§
en choisissant de s’adapter lorsque celle-ci se
manifeste ;
§
en renonçant au jugement à l’égard d’autrui.
Si, maintenant un certain degré
d’attention, nous pouvons réaliser cela ici et maintenant, le niveau de
conscience atteint devrait perdurer et continuer de s’exercer dans son
cheminement évolutif.
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