Texte lu
« Si j’avais su à ce moment-là ce que je sais maintenant ! »
Un refrain récurrent ! Pourquoi cette
réflexion ? Est-ce important ? Cela fait deux questions. Essayons d’y
apporter deux réponses !
Pourquoi ? L’éducation et le modèle
sociétal.
Dès notre plus jeune âge, on nous apprend
à nous comporter d’une certaine façon, à bien faire. Et cela se poursuit
pratiquement tout le long de l’existence, couvrant des niveaux et des domaines
les plus variés : scolarité, activités professionnelles, relations
sociales.
Mais suivre ce chemin balisé ne suffit
pas, il convient d’en être convaincu pour répliquer le modèle présenté, et plus
encore, le transmettre aux générations suivantes, assumant pleinement le rôle
d’éclaireur.
Pour permettre et susciter l’engouement,
un système habile de notations, d’appréciations et de récompenses balisent le
chemin, et peu de structures y échappent : bulletins scolaires, salaires
et primes, responsabilités sociales et reconnaissances, jusqu’au prix Nobel !
C’est le bon côté de la médaille, mais
elle possède aussi son revers : l’échec, l’amertume de la défaite, la
sanction.
Un conditionnement en règle, bien ancré
dans les mémoires individuelles et collectives, responsable du formatage des
esprits. Alors, la tache sur la page du « livre de l’existence », ou
le déficit dans le « bilan comptable de l’ego », rappelle le
manquement, l’erreur que rien ne semble pouvoir effacer complètement.
Est-ce fondamental dans une vie ?
Si l’on considère que la conscience doit
se plier à toutes ces règles et satisfaire au modèle sociétal : oui !
Mais au-delà de ce conformisme ordinaire,
s’agit-il d’un exemple adéquat ? Une réponse évidente consiste à observer
l’état du Monde et le sort global de l’humanité : certes d’indéniables
progrès ont été, et sont toujours réalisés pour améliorer la condition humaine,
l’histoire politique, économique et
sociale en témoignent ; mais d’effroyables inégalités persistent, générant
souffrances et pauvreté, une tendance difficile à éradiquer dans un contexte
concurrentiel et mondialiste favorisant les rivalités, l’individualisme,
l’affirmation de soi.
Jetant un regard lucide sur la situation
et replaçant la conscience au coeur de l’existence : quelles conséquences
possibles ?
Face aux comportements erratiques, voire
aux turpitudes passées, la conscience s’interroge, si l’on regrette à
l’évidence de ne pouvoir modifier le cours des évènements révolus, deux
opportunités magnifiques s’offrent sans retenue : se départir du poids
lancinant des remords, apprécier la légèreté d’esprit retrouvée et muer le
fardeau mental en énergie porteuse d’un changement de niveau de conscience.
Pour manifester cela, il convient
d’effectuer le premier pas libérateur, d’apporter la première goutte d’eau du
futur océan ; une attitude libératrice pouvant émerger à tout moment de
l’existence, selon ses capacités physiques et mentales. Il peut s’agir simplement d’une nouvelle façon d’être, de percevoir et de
ressentir, sensible à soi-même, ouvert à
autrui.
Cette émancipation commence par la
compréhension qu’aucune force de l’univers ne peut faire que ce qui fut ne l’a
jamais été, mais que le changement
survient quand on le souhaite, porteur de résolutions nouvelles, apte à rompre
les anciennes servitudes, les inhibitions actuelles et vivaces.
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