Texte lu
Petit dialogue :
« Alors, vous n’avez toujours
pas encaissé le chèque que je vous ai remis ? »
« Non, en effet, il se trouve
toujours en évidence avec les affaires à traiter. Mais rassurez-vous, je ne
manquerais pas de le faire. »
« Quand ? »
« Incessamment. »
« Ce serait bien, et le plus
tôt possible sera le mieux. »
« Cette attente vous pose des
difficultés ? »
« Oui, j’aime bien que tout
rentre dans l’ordre rapidement, que je puisse tenir une comptabilité
nette ! »
« Vous pouvez, pendant ce
délai de remise et d’encaissement, considérer que le montant du chèque est
débité. »
« Oui...Mais non, c’est pas
pareil ! »
« Je vois, oui. »
Il y a ce souci constant de bien faire les
choses, de respecter une méthodologie soignée, d’appliquer scrupuleusement un
mode opératoire que l’on s’est imposé afin que tout soit en ordre.
Un seul manquement, si anodin soit-il, et
il s’incruste dans le mental comme une épine dans le pied. A priori, le chèque
non encaissé ne devrait pas gêner la tenue du budget, il suffit de l’intégrer
dans les dépenses en attente. Mais à priori seulement
Par ailleurs, la discipline que l’on
s’impose doit se retrouver chez les personnes avec lesquelles nous sommes en
convention, sinon, on en souffre.
Quels enseignements pouvons-nous retirer
de cette anecdote ?
Nous vivons en interrelation, et devons
nous en accommoder, ne pas vouloir imposer ses propres exigences, mais
s’adapter pour en apprendre davantage sur nous-mêmes.
L’ordre, qui est à la base de cette
attitude, crée le désordre dans la conscience lorsqu’il est perturbé.
Comprendre cela, en découvrir les
conséquences, décider de s’accommoder aux circonstances, c’est s’engager sur la
voie de la connaissance de soi.
Décidément, tous les chemins y
conduisent...même les chèques encaissés avec retard !
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