Texte lu
L’attention : il semble que cela ne soit plus nécessaire de s’attarder sur ce thème, au moins de façon brute. Et l’effet de seuil, que signifie-t-il ? Tout simplement le déclenchement d’un processus lorsqu’un niveau est atteint ou dépassé.
En physique, des formules rigoureuses
déterminent avec précision la condition imposée pour parvenir ou franchir le
seuil concerné.
Prenons pour exemple l’effet
photoélectrique, qui ouvre « miraculeusement » les portes lorsqu’on
s’en approche. En quelques mots, ce phénomène traduit la capacité de la
lumière, lorsque ses constituants élémentaires (les photons ou
« grains » de lumière) contiennent suffisamment d’énergie (dépassant
le seuil imposé), afin d’extraire les électrons (composants de l’atome porteurs
d’une charge électrique élémentaire) de la surface d’un métal, produisant ainsi
le courant électrique nécessaire au dispositif souhaité.
Voilà pour la partie technique.
Et lorsque l’on associe l’attention et
l’effet de seuil ?
D’abord, existe-t-il ? Très
certainement, la diminution radicale des pensées parasites, le retrait de la
conscience émotionnelle, la capacité de compréhension et de compassion
naturelles, tout cela et plus encore, n’apparaissent qu’avec un certain niveau
d’attention.
Mais la comparaison s’arrête là, pas de
règle générale, ni de loi rigoureuse décrite par une équation pour atteindre le
degré de vigilance requis pour en percevoir les effets.
Doit-on, après ce constat, en rester
là ? N’y aurait-il pas quelques indications précieuses qui faciliteraient
l’accès au « seuil » de l’attention ? Si, quelques éléments.
Ce niveau fluctue d’une personne à
l’autre, mais également d’un moment à l’autre, selon l’état psychologique.
Il est propre à chacun, se reconnaît et
s’installe plus aisément avec la pratique.
Enfin le dénominateur commun :
l’effort, qui peut être nécessaire au début, s’estompe avec l’expérience,
faisant place à la paix intérieure une fois le « seuil » franchi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire