Texte lu
Touiller quoi, le café ? Non, les pensées !
Dès que la conscience attentive disparaît,
ou que le mental n’est pas concentré sur une activité, le fil des pensées
apparaît, et l’on s’empresse de saisir le petit bout qui dépasse, pour
l’étirer, l’étirer, l’étirer...
Comme un liquide que l’on touille,
transformant une surface calme, étale, en une production incessante de vagues et
de tourbillons. Ainsi s’amorce et s’entretient l’agitation des pensées.
Qu’elles soient parasites, communes ou attrayantes, elles émanent toutes de ces
remous engendrés par la petite cuiller virtuelle.
Alors, pourquoi continuer à
touiller ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire