Texte lu
Cette réflexion, on peut l’entendre de la bouche de proches auxquels l’on essaye de transmettre ce que l’on a découvert en soi pour les aider à surmonter leurs difficultés, à trouver en eux, par l’observation et la patience, cet espace de calme et l’apaisement. Espace d’où ils pourraient résoudre leurs problèmes plus facilement.
Cela n’a rien d’une critique, il convient
de comprendre cette exclamation comme elle se doit, l’expression d’un ressenti
doublé d’une proximité.
Le vécu, c’est l’incapacité d’effectuer ce
travail sur soi, d’en éprouver les bienfaits.
Par ailleurs, l’affinité et la
connaissance personnelle qu’elle implique peuvent accentuer ce trait. Etre à la
fois si proche et si éloigné, une condition à l’origine de réactions
émotionnelles bien compréhensibles.
Que faire, sinon réaffirmer l’importance
de la pratique, que la transformation peut prendre différents aspects, qu’il
convient d’exercer sa vigilance afin de déceler, ne serait-ce qu’un bref
instant, cet espace de quiétude entre deux pensées parasites, de savoir qu’il
existe, que ce n’est pas un leurre, mais l’expression d’un certain niveau de
conscience accessible.
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