Texte lu
La biologie, science de la vie, décrit notamment le fonctionnement de l’organisme : l’être humain, créature pensante, mais aussi biologique. Dans cette perspective, il est assujetti à certaines lois vitales et manifestations évolutives.
Au centre de ce
développement, le cerveau qui, pour la peine, se met en trois !
Le cerveau
reptilien, ou primitif, contrôle notamment : la respiration, le rythme
cardiaque, la tension artérielle, la température ; les besoins
vitaux : alimentation, sommeil, et la reproduction, une fonction particulière
que la vie a trouvée pour se perpétuer.
Le cerveau
mammalien arrive ensuite, gérant les émotions et la capacité d’apprendre de ses
erreurs : le lien émotionnel puissant entre parents (surtout la mère) et
enfants, renforcé par les facultés d’apprentissage, mêlent harmonieusement
éducation et dévouement, des éléments propices à l’épanouissement des
nouveau-nés.
Enfin, le
cortex, la partie cérébrale dévolue à l’intellect, la réflexion et
l’imagination, offre une ouverture particulière sur le monde.
Si, au sens
strict, la pulsion reproductrice logée dans le cerveau primitif assure bien la
continuité de l’espèce, les autres parties du cerveau, et surtout le cortex,
ont « leur mot à dire ! »
En effet,
l’évolution des espèces continue : très peu visible sur l’apparence, car
nécessitant des bouleversements de l’environnement et une adaptation qui
s’inscrivent dans la durée, elle devient essentiellement culturelle, forgée par
la société et les modes.
Dans cette
perspective, l’enfantement revêt des aspects bien éloignés de la continuité du
vivant, il répond à des attentes en phase avec cette nouvelle donne :
aboutissement désiré d’une union, maillon nécessaire à la pérennité d’une
lignée familiale, héritier indispensable à la conservation et la transmission
d’un patrimoine, espoir d’une réussite sociale...
L’éducation va
donner forme au projet de vie, elle inscrit l’enfant dans un schéma fluctuant,
résultant du modèle sociétal (définition, rôle et place de la famille au sein
de la société) et de l’attitude parentale.
Tout cela
constitue de nombreuses couches, de multiples strates avant d’atteindre
l’essentiel : la conscience.
Car l’enfant
est d’abord et avant tout une conscience, il conviendrait de l’aborder ainsi,
de l’éclairer sur cette notion primordiale, et lui donner les moyens de
s’accomplir comme tel.
Comprendre
cela, l’accepter et agir en conséquence, éviterait bien des conflits.
Convaincu par
l’usage, l’imitation et l’exemplarité, on peut maintenir ces schémas
stéréotypés, validés par la transmission intergénérationnelle , mais porteurs
également d’inégalités, d’indifférence et d’intolérance. Ou bien, l’on peut
quitter cette structure hiérarchique et rigide, déposer le
« costume » d’ascendant, quel qu’en soit le rang, et saisir
l’opportunité d’un échange de conscience à conscience qui ouvre des
perspectives insoupçonnées dans la connaissance de soi.
Aborder les
relations familiales sur cette base devient possible lorsque l’attention
soutient le dialogue.
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