Texte lu
Un
thème déjà abordé, en profondeur ou partiellement, alors pourquoi y
revenir ?
Ce
sujet est essentiel. Le titre peut « accrocher » un lecteur qui
n’aurait pas pris connaissance des autres textes qui y font référence.
Enfin,
le traitement est concis : une succession de phrases courtes, telles des
propositions incluses dans une démonstration mathématique.
Un
préalable : cela n’est pas une incitation à se satisfaire de sa condition
sociale et matérielle, mais bien une
réflexion sur l’être que nous sommes.
- Nous vivons dans un
modèle sociétal qui édicte ses règles.
- Ces règles reposent
actuellement sur le matérialisme et l’affirmation de soi.
- Dès la naissance, les dés
sont en bonne partie jetés.
- D’abord : prendre le
temps de la réflexion.
- Ce modèle est-il le
meilleur qui soit ?
- Une réponse possible en
observant le sort de la population mondiale.
- Se poser la
question : « Suis-je simplement le reflet que me renvoie le miroir de
ce modèle sociétal, ou autre chose ? »
- Ce modèle, qui se
conforte et s’impose au cours du temps (on nomme cela la mondialisation), n’en
est qu’un parmi d’autres.
- Donc, être le reflet de
quelque chose qui, de plus, n’est pas unique ne saurait satisfaire une
existence.
- Alors qu’est-ce qui, au
cours de l’existence : dure, est unique, et nous caractérise ? La
conscience.
- Mais cette conscience à
un corps, et celui-ci a des besoins.
- Oui : respirer,
boire, manger, se vêtir et se loger.
- Il est nécessaire de les
satisfaire au minimum avant de s’occuper de l’esprit.
- Au-delà, on vit dans sa
conscience : on peut se sentir bien dans un petit logement, et à l’étroit
dans un château.
- Alors, comme on le ferait
pour une demeure, il convient de rendre cette conscience agréable et
confortable.
- D’abord, faire le ménage
et ranger pour assainir et libérer de l’espace.
- Comment faire ?
Engager un changement de niveau de conscience :
§
En effet, comme l’on vit dans sa conscience, c’est d’elle,
de sa manière d’appréhender les événements et d’agir que tout doit procéder.
§
Il faut donc mettre la conscience ordinaire en retrait,
celle qui est l’origine du modèle sociétal, le maintient et s’en nourrit.
§
La conscience ordinaire : c’est l’émotionnel, pour
l’essentiel, et l’intellect.
§
Ce n’est pas l’intellect que l’on place à l’écart, mais ses
excès :
l’hypermentalisation et les pensées parasites qu’il génère.
§
Pour y parvenir : volonté, attention et vigilance.
§
La volonté comme moteur, l’attention pour conscientiser, et
la vigilance pour déceler les défaillances de l’attention.
- Les difficultés :
§
Se maintenir simplement dans cette voie : y
parvenir ; ne pas regretter quand on échoue, mais recommencer ; ne pas s’enorgueillir lorsque l’on réussit.
§
Être confronté en permanence au modèle sociétal, et
céder : c’est le premier écueil, celui qui concerne l'être seul, face à lui-même, et qui doit composer avec son éducation et ses conditionnements.
§
L’être social : il doit, en plus,
faire face aux conséquences de ce changement radical qui l’anime, et qui n’est pas partagé par le cercle des intimes (famille, amis).
- L’aide :
§
Personnelle, elle est lovée aux tréfonds de soi.
§
Ce qui l’attise : la force du questionnement initial
(que suis-je ?) et la capacité de le porter en soi.
- L’aboutissement :
§
Le corps et la conscience, l’embarcation pour passer d’une
rive à l’autre : prendre soin du premier, et utiliser la seconde comme vigie pour traverser en confiance.
§ Cela nous offre l’opportunité et la capacité d’être la goutte d’eau qui ne verra pas le futur océan.
§ La connaissance de soi.
§ Cela nous offre l’opportunité et la capacité d’être la goutte d’eau qui ne verra pas le futur océan.
§ La connaissance de soi.
§ Exprimer cela et le partager, ne serait-ce que par la manière d'être au quotidien.
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