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01/01/2012

150. Réflexions sur l'existence


Texte lu


Un thème déjà abordé, en profondeur ou partiellement, alors pourquoi y revenir ?

Ce sujet est essentiel. Le titre peut « accrocher » un lecteur qui n’aurait pas pris connaissance des autres textes qui y font référence.

Enfin, le traitement est concis : une succession de phrases courtes, telles des propositions incluses dans une démonstration mathématique.

Un préalable : cela n’est pas une incitation à se satisfaire de sa condition sociale et matérielle, mais  bien une réflexion sur l’être que nous sommes.


-    Nous vivons dans un modèle sociétal qui édicte ses règles.

-    Ces règles reposent actuellement sur le matérialisme et l’affirmation de soi.

-    Dès la naissance, les dés sont en bonne partie jetés.

-    D’abord : prendre le temps de la réflexion.

-    Ce modèle est-il le meilleur qui soit ?

-    Une réponse possible en observant le sort de la population mondiale.

-    Se poser la question : « Suis-je simplement le reflet que me renvoie le miroir de ce modèle sociétal, ou autre chose ? »

-    Ce modèle, qui se conforte et s’impose au cours du temps (on nomme cela la mondialisation), n’en est qu’un parmi d’autres.

-    Donc, être le reflet de quelque chose qui, de plus, n’est pas unique ne saurait satisfaire une existence.

-    Alors qu’est-ce qui, au cours de l’existence : dure, est unique, et nous caractérise ? La conscience.

-    Mais cette conscience à un corps, et celui-ci a des besoins.

-    Oui : respirer, boire, manger, se vêtir et se loger.

-    Il est nécessaire de les satisfaire au minimum avant de s’occuper de l’esprit.

-    Au-delà, on vit dans sa conscience : on peut se sentir bien dans un petit logement, et à l’étroit dans un château.

-    Alors, comme on le ferait pour une demeure, il convient de rendre cette conscience agréable et confortable.

-    D’abord, faire le ménage et ranger pour assainir et libérer de l’espace.

-    Comment faire ? Engager un changement de niveau de conscience :


§  En effet, comme l’on vit dans sa conscience, c’est d’elle, de sa manière d’appréhender les événements et d’agir que tout doit procéder.
   

§  Il faut donc mettre la conscience ordinaire en retrait, celle qui est l’origine du modèle sociétal, le maintient et s’en nourrit.
                        

§  La conscience ordinaire : c’est l’émotionnel, pour l’essentiel, et l’intellect.


§  Ce n’est pas l’intellect que l’on place à l’écart, mais ses excès : 
l’hypermentalisation et les pensées parasites qu’il génère.


§  Pour y parvenir : volonté, attention et vigilance.


§  La volonté comme moteur, l’attention pour conscientiser, et la vigilance pour déceler les défaillances de l’attention.
                        

-    Les difficultés :


§  Se maintenir simplement dans cette voie : y parvenir ; ne pas regretter quand on échoue, mais recommencer ; ne pas s’enorgueillir lorsque l’on réussit.
                                                   

§  Être confronté en permanence au modèle sociétal, et céder : c’est le premier écueil, celui qui concerne l'être seul, face à lui-même, et qui doit composer avec son éducation et ses conditionnements.
                                                             

§  L’être social : il doit, en plus, faire face aux conséquences de ce changement radical qui l’anime, et qui n’est pas partagé par le cercle des intimes (famille, amis).
                                                           

-    L’aide :


§  Personnelle, elle est lovée aux tréfonds de soi.


§  Ce qui l’attise : la force du questionnement initial (que suis-je ?) et la capacité de le porter en soi.
                        

-    L’aboutissement :


§  Le corps et la conscience, l’embarcation pour passer d’une rive à l’autre :  prendre soin du  premier, et utiliser la seconde comme vigie pour traverser en confiance.


§  Cela nous offre l’opportunité et la capacité d’être la goutte d’eau qui ne verra pas le futur océan.



§  La connaissance de soi.
                                                        
                         
 §  Exprimer cela et le partager, ne serait-ce que par la               manière d'être au quotidien.




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