Texte lu
« J’ai une question. »
« Oui. »
« Oui. »
« Comment ferais-tu pour persuader une personne d’être
attentive ? »
« Pourquoi la convertir ? »
« Convertir ? »
« J’emploie ce terme à dessein. »
« Pourquoi ? »
« Parce qu’au-delà de la conviction et de la
persuasion, il possède une mémoire et une force attractive bien supérieures, et
qu’il convient de ne pas appliquer de tels procédés pour amener des personnes à consentir. »
« Mais pourtant, tu as écrit beaucoup sur la capacité
de l’attention à changer le niveau de conscience, détaillant ses qualités et
ses vertus ; et je n’évoque même pas tes conversations à ce
sujet ! »
« Tu fais bien ! »
« Bon, reprenons. Donc, comment expliquer le fait,
après tout ce que tu as dit sur les mérites de l’attention au quotidien, que tu
ne veuilles pas développer des arguments afin de convaincre une personne de
suivre cette voie ? »
« Une réponse en trois temps. »
« Cela me convient.
« Tout ce qui concerne l’attention, et qui se trouve
contenu dans les différents textes présentés sur le « Blog » :
« Vie, conscience et partage » résultent d’une expérience
personnelle. »
« C’était le premier point. »
« Constatant les effets de cet état de conscience
particulier au quotidien, la décision de le partager et de le présenter fut
prise. »
« Le deuxième point. D’où le terme de
« partage » dans le titre du « Blog ». »
« Tout à fait. »
« Et le dernier point ? »
« Le plus important : le libre arbitre. Chaque
personne doit décider par elle-même si ce qui lui est présenté lui convient. »
« On ne doit pas insister si c’est pour son
bien ? »
« Proposer et présenter des solutions, oui ;
persévérer et persister, non. Chaque être est une conscience qui évolue à son
rythme, le bon moment est celui qu’elle choisit elle-même. »
« Bon. Très bien. »
« Bon. Très bien. »
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