Texte lu
« Que faîtes-vous dans la vie ? »
« J’essaye d’être attentif. »
« Je ne parlais pas de cela. »
« Peut-être, mais c’est ma réponse. »
Dans la plupart
des cas, il s’avère que cette réponse ne pouvait pas convenir.
Pourquoi ?
Car elle ne correspond pas aux critères attendus et convenus dans un échange
social habituel.
Quelles sont les réponses espérées ? Celles qui
marquent l’appartenance ou la différence.
Il ne faut pas
oublier que l’être humain possède un caractère grégaire, qu’il se reconnaît
essentiellement dans, et par le groupe. Cette nature imprègne le modèle
sociétal, l’élément le mieux partagé de par le Monde.
De ce sentiment vigoureux
des structures puissantes ont émergé avec des règles de conduite précises,
hiérarchisées : les clans, les castes, les réseaux, les cercles, les
cénacles…
Chaque structure
édicte ses codes comportementaux auxquels les membres affiliés doivent se
plier, en échange, ils reçoivent la sécurité de l’appartenance et le confort de
la reconnaissance.
En outre,
l’ensemble de ces organisations permet d’identifier et de classer les individus
« qui en sont », comme ceux « qui n’en sont pas ». Une
aubaine pour chaque personne impliquée dans ce système élitiste et subordonné,
qui pourra alors se situer relativement à celles qui exprimeront les réponses
attendues.
C'est ainsi qu'affleure, se manifeste, s'accroît, se répand et s'affirme un principe destructeur : celui de la séparation des consciences.
C'est ainsi qu'affleure, se manifeste, s'accroît, se répand et s'affirme un principe destructeur : celui de la séparation des consciences.
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