Texte lu
Lorsque nous disposons de nos facultés mentales, nous avons le choix dans l’accomplissement de nos actes. L’orientation peut devenir ultime, préférant sacrifier sa vie plutôt que d’infliger des souffrances à autrui. Cet aspect couvre donc toutes les possibilités liées à l’existence même de l’être.
Nous avons également le choix dans
l’expression de nos pensées. Normalement (rappelons que la normalité révèle une
statistique comportementale : la voie suivie par une majorité de
personnes), elles accompagnent et s’alignent sur l’événement vécu : la
joie d’une expérience heureuse ou la souffrance d’une épreuve tragique.
Unissant le libre arbitre et la volonté,
il devient possible de développer un niveau de conscience suffisant pour
parvenir à déconnecter ce qui, a priori,
semble indissociable : l’événement et le ressenti. On s’affranchit ainsi
des influences externes, les convenances du modèle sociétal, comme de l’emprise
interne, les vagues émotionnelles.
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