Texte lu
Dans une course de haies, avant de franchir la deuxième barrière et les suivantes, il faut avant tout passer la première, une logique implacable !
Il en est de même dans notre approche
relationnelle, mais nous l’oublions ou n’en prenons pas conscience. Est-ce à
dire que le rapport aux autres se vit comme une course d’obstacles ?
Voyons sur un exemple pour mieux appréhender le sujet.
« Je me suis disputé avec ma fille,
pourtant elle a bien vu que j’étais en souffrance. Je n’attendais pas
grand-chose, simplement qu’elle comprenne la situation et agisse en
conséquence. »
Se trouver en capacité d’écoute,
savoir quel comportement adopté et agir,
suppose au moins deux éléments : le percevoir et passer à l’action. Une
intervention possible à condition qu’aucun obstacle ne s’interpose devant la
faculté d’observer et la volonté d’intercéder.
Cet obstacle, c’est soi, ou plus
exactement, une image particulière de soi-même formée d’agrégats psychiques
(conditionnements, préjugés, mémoire).
Il convient donc d’oeuvrer au préalable
sur ces entraves que la conscience ordinaire érige en permanence si nous n’y
prenons pas garde.
Si, selon le proverbe :
« Charité bien ordonnée commence par soi-même », conscience cohérente
débute par l’éradication de ses impuretés.
Une fois ce travail accompli, et une fois
seulement, rien ne peut endiguer la liberté d’agir, et rien n’empêche d’être
attentif aux autres.
Si cette orientation personnelle conduisait à
l’indifférence, il manquerait l’essentiel : la reconnaissance spontanée du
lien unissant les consciences.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire