Texte lu
« Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi
l'autre. »
Quelle aberration ! Surtout dans le modèle sociétal
actuel !
Bon...Prenons quelques instants pour se calmer après les
premiers séismes mentaux que cette affirmation biblique ne manquerait pas de
produire.
Ceci étant fait, arrêtons-nous d’abord sur la
« première joue », celle qui a reçu le coup initial. Mais sans plus
attendre, élargissons le débat et considérons surtout les attitudes menaçantes
et les agressions verbales.
Laissons de côté l’aspect physique, où la douleur n’est
qu’une réaction nerveuse involontaire.
Ce qui survient presque immédiatement après ce genre de
comportements, c’est une vague émotionnelle intense, accompagnée de réactions
mentales similaires.
Si l’affrontement, la rancune ou la vengeance se
manifestent, même à des périodes différentes, elles puisent toutes leur
existence et leur énergie dans ce vaste réservoir qu’est la conscience
émotionnelle.
Peut-il en être autrement ? Oui, si l’attention
s’impose et confine cette conscience émotionnelle dans ses
« quartiers » ! Alors, il y a rupture : le principe
d’action (la « gifle ») et de réaction (la montée agressive) ne
fonctionne plus.
Peut-être cela empêchera-t-il le « partenaire » de
récidiver, et que l’on n’ait pas à « tendre l’autre joue » ?
Comment cela peut-il se produire ? Décontenancé par ce
comportement imprévu, ne trouvant pas le carburant nécessaire (l’émotion
déployée) pour maintenir les agissements agressifs.
Un dernier point : l'emploi du qualificatif de "partenaire" dans ce type de relation surprend pour le moins. Une explication s'impose. Il s'agit d'une situation où chacun peut apprendre de l'autre, apprendre quoi ? La connaissance de soi.
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