Texte lu
Quelle est la place du temps dans la connaissance de soi ? C’est simple, il n’y en a pas !
Etonnant, car il est possible de se
référer à des repères temporels lorsque l’on s’engage dans un processus de
connaissance de soi, ne serait-ce que par la tenue d’un journal où l’on
noterait : le début de cette investigation, les différents changements
observés...
Cela est vrai, mais cette mesure des
événements s’inscrit complètement dans la conscience ordinaire qui fixe des
objectifs, considère les progrès accomplis, ressent de la satisfaction lorsque
la pratique conduit résolument vers le but assigné. C’est le travail habituel
de la réflexion et de l’émotion, faut-il encore le rappeler ? Oui, ça ne
fait pas de mal !
La conscience naturelle « entre en
scène » lorsque l’attention emplit tout le champ du mental. Indépendamment
des exercices pratiqués pour y parvenir, du temps que l’on y consacre (tiens
donc, le revoilà, celui-ci !), la conscience attentive peut surgir
immédiatement, simplement par...l’attention !
Ces consciences (ordinaire, attentive)
sont bien séparées, la progression pour passer de l’une à l’autre n’appartient
qu’à la première, et tant qu’on s’y attache (à la progression), on stagne dans
cette conscience ordinaire.
Bien sûr, le fait de privilégier l’attention au quotidien facilite ce passage de l’une vers l’autre, rend ce « saut quantique » de la conscience familier, mais essayons d’en rester là, naturellement, simplement...
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