Texte lu
Ce n’est pas évident d’être attentif, quant à la respiration consciente, un petit moment d’accord, mais ça devient vite pénible !
Cette réflexion, on peut l’entendre de
personnes qui se sont essayées à cette pratique. Elles ont complètement raison,
il s’agit de leur vécu, leur ressenti intime.
N’y aurait-il plus rien à faire
après ce témoignage, tout espoir de renouer avec ces expériences est-il vain ?
Peut-être pas...
En montagne, pour atteindre un sommet, il
arrive souvent que plusieurs voies d’accès s’offrent au randonneur ou à
l’alpiniste. C’est une opportunité pour choisir celle qui conviendrait le
mieux, qui serait la plus abordable, par exemple. Il existe également plusieurs
« sentiers » pour parvenir à l’état d’attention.
Si l’attention ou la respiration
consciente rebutent ou laissent perplexe, il est possible de choisir une
activité, plutôt calme, nécessitant de la concentration et, disons-le, de
l’attention (tiens, tiens !...).
Dans cette activité plaisante, le mental
est suffisamment occupé pour ne pas se laisser distraire par des pensées
parasites, c’est un bon point d’entrée, mais il s’avère certainement difficile
de reproduire cette tâche à loisir, notamment lorsque la conscience
émotionnelle fait intrusion !
Alors, délaissant l’activité en cours, on
pourra s’accorder quelques instants pour rester attentif, sur sa
« lancée », mais cette fois sans support, ou bien respirer
consciemment. Normalement, l’absorption dans un travail minutieux prépare le
terrain au niveau de la respiration, la rendant plus lente et plus profonde. Il
convient juste de lui ajouter la dimension consciente, et le tour est joué !
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