Texte lu
Lorsque l’on s’exerce à l’attention ou, dans une moindre mesure, à la respiration consciente, on peut remarquer que la conscience ordinaire se manifeste souvent en deux étapes que l’on pourrait qualifier et nommer : intrusion 1 et intrusion2.
Intrusion 1 : au cours de cette
pratique centrée sur l’intériorisation, la perception du mouvement des pensées
s’affine, et leur présence, lorsqu’elles s’affichent en cohorte, ne tardent pas
à envahir le mental.
Intrusion 2 : l’intellect s’empare de
cette « substance », fait son miel de toutes ces pensées en
« butinant » de l’une à l’autre, où reste désespérément accroché à la plus accueillante, celle qui offre de
larges perspectives. Ce faisant, cela s’avère un excellent tremplin pour
renforcer l’emprise émotionnelle.
L’intrusion
1, c’est le signal d’alerte, l’intrusion 2 : le drame !...
Il
faut donc réagir rapidement aux premiers signes de l’intrusion 1, mais en
douceur, tranquillement, en revenant dans sa « posture »
d’intériorisation.
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