Texte lu
La peur, vaste sujet ! On peut la qualifier de racine des émotions négatives. A partir de là, dans cette perspective, tout devient possible...Hélas !...
Comme ce thème est limité à quelques mots,
utilisons des raccourcis. Deux voies se profilent : celle de la
méconnaissance, menant à la peur de l’inconnu ; et celle de l’imagination,
fertile s’il en est dans ce domaine, conduisant à extrapoler, douter, craindre.
Dans une situation donnée, lorsque le
choix s’avère possible entre deux issues, pourquoi incline-t-on plus facilement
vers le côté négatif (celui de la peur) que son opposé ?
La force de l’habitude ? Il semble
bien que les problèmes et les difficultés prennent davantage de place et de
temps dans une existence que les moments de bonheur et d’insouciance !
Est-ce vraiment la réalité ? Existe-t-il des études sérieuses et fiables
sur ce sujet ? Ou n’est-ce pas plutôt la perception du ressenti face à ces
moments vécus différemment ?
En tout cas, la peur, ses dérivés et son
implication émotionnelle méritent que l’on s’y attarde, non pas pour renforcer
ces états de conscience, les inviter régulièrement, mais prendre le temps de
les observer avec suffisamment de distance pour ne pas subir leur attraction,
de cultiver patiemment l’attention ou la respiration consciente afin de s’en libérer.
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