Texte lu
Suivons le parcours d’une personne qui découvre une façon d’apaiser son mental, de réduire l’emprise émotionnelle, donc de changer de niveau de conscience. Constatant le bien-être que lui procure ce nouvel état, elle s’y applique avec conviction.
Puis, au fil du temps, elle apprend que
cette démarche peut s’inscrire dans une expérience plus vaste : celle de
la Connaissance de soi. Désireuse d’en savoir plus...sur elle, la voici qui
recherche ardemment des moyens efficaces d’accroître la portée de ses
ressentis, de développer ce discernement intime.
Bien vite, ses investigations la
conduisent sur les chemins de la méditation, et c’est avec méthode qu’elle
étudie les diverses postures susceptibles de favoriser cette technique mentale.
Il faut dire qu’en ce domaine la littérature descriptive ne manque pas :
zazen, siddhasana, virasana, padmasana,Baddha konasana...
Ces assises ne sont pas d’un abord facile
pour les Occidentaux habitués aux chaises, aux fauteuils, mais également aux
canapés où l’on peut s’affaler à sa guise ! Mais qu’importe, avec
l’entraînement, si l’on peut s’y tenir, et s’y maintenir, cela s’avèrera très
certainement un gage de ténacité produisant les effets souhaités : obtenir
l’attitude mentale désirée.
Pour y parvenir, un programme progressif
est soigneusement élaboré : choisir la posture, assouplir les
articulations sollicitées, augmenter graduellement la durée de maintien.
Que penser de cela ? Après tout, ces
techniques ne sont-elles pas éprouvées et garanties par le yoga depuis des
centaines d’années ?
En elles-mêmes, ces postures supposent une
préparation physique, un entraînement progressif qui assurera souplesse et
maintien des chevilles, genoux, hanches et colonne vertébrale : c’est une
excellente chose ! Mais au-delà de ce maintien physique, qu’en est-il ?
De nombreux témoignages évoquent les
changements intervenus dans la conscience après une pratique assidue de
postures spécifiques à la méditation. On peut évoquer à ce sujet : la
science du yoga procurant la connaissance de soi à l’adepte zélé ; ou encore
la posture de « zazen » qui, correctement tenue, induit la
respiration juste et l’attitude mentale correcte conduisant la personne qui s’y
engage à un stade identique.
Il y a donc le constat de ces disciplines
psychiques sanctionnées par le temps, mais marquées du sceau de l’exigence et
réservées à une population restreinte, aux « athlètes » de la spiritualité en quelque sorte !
Difficile d’imaginer que cela puisse s’appliquer à tout un chacun, du moins aux
personnes qui souhaitent simplement, dans leur existence quotidienne :
limiter l’ascendant des émotions, se recentrer, installer un changement de
niveau de conscience susceptible d’exprimer la nature profonde de l’être,
au-delà des habitudes et des apparences.
Y a-t-il une posture particulière pour y parvenir ? La posture mentale qui à tout moment permet de faire face aux désagréments en est une : être attentif, recourir à la respiration consciente, autant d’attitudes « posturales » adaptées à cela.
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