Texte lu
Considérons comme admis que la conscience humaine ne se limite pas à la conscience ordinaire : émotionnelle et intellectuelle, qu’il existe une nature supérieure, évolutive, transcendante, et spirituelle de celle-ci. Cela fait beaucoup de qualificatifs emphatiques, mais c’est pour bien fixer les idées !
Faisant cette hypothèse, comment ce
fait-il que la conscience ordinaire puisse s’imposer face à sa dimension
supérieure, omniprésente ?
Une réponse est donnée sous la forme d’une
parabole. Un léger nuage, de dimensions fort modestes, peut cacher le Soleil
dans toute sa Majesté, tellement celui-ci se trouve éloigné de la Terre. De
façon identique, la conscience ordinaire obscurcira aisément sa partie ultime
tant que celle-ci restera ignorée, « loin » des préoccupations de
l’être qui en est doté.
Ces considérations remettent en
perspective les notions de libre arbitre et de niveau de conscience. Changer de
niveau de conscience demande de la volonté, des efforts, et surtout une
décision initiale. Cette dernière consacre le point de rupture avec la
conscience ordinaire.
Par ailleurs, il ne faudrait pas négliger
le « climat psychologique » ambiant. A quoi est-il propice : à
la réflexion personnelle, ou aux aléas de la conscience émotionnelle ? Ne
pas oublier la nature grégaire de l’être humain : il aime à se conformer,
à se retrouver en groupes partageant sa manière d’être et de penser. Il y a
donc de la résistance à l’évolution lorsque l’ambiance sociétale s’oppose
frontalement à cette réforme personnelle.
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