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23/05/2012

7. L’ordinaire cache l’essentiel

     Texte lu



     Considérons comme admis que la conscience humaine ne se limite pas à la conscience ordinaire : émotionnelle et intellectuelle, qu’il existe une nature supérieure, évolutive, transcendante, et spirituelle de celle-ci. Cela fait beaucoup de qualificatifs emphatiques, mais c’est pour bien fixer les idées !

     Faisant cette hypothèse, comment ce fait-il que la conscience ordinaire puisse s’imposer face à sa dimension supérieure, omniprésente ?
     Une réponse est donnée sous la forme d’une parabole. Un léger nuage, de dimensions fort modestes, peut cacher le Soleil dans toute sa Majesté, tellement celui-ci se trouve éloigné de la Terre. De façon identique, la conscience ordinaire obscurcira aisément sa partie ultime tant que celle-ci restera ignorée, « loin » des préoccupations de l’être qui en est doté.

     Ces considérations remettent en perspective les notions de libre arbitre et de niveau de conscience. Changer de niveau de conscience demande de la volonté, des efforts, et surtout une décision initiale. Cette dernière consacre le point de rupture avec la conscience ordinaire.

     Par ailleurs, il ne faudrait pas négliger le « climat psychologique » ambiant. A quoi est-il propice : à la réflexion personnelle, ou aux aléas de la conscience émotionnelle ? Ne pas oublier la nature grégaire de l’être humain : il aime à se conformer, à se retrouver en groupes partageant sa manière d’être et de penser. Il y a donc de la résistance à l’évolution lorsque l’ambiance sociétale s’oppose frontalement à cette réforme personnelle.

     Alors, le petit nuage, d’accord, mais celui-ci peut être balayé par une simple brise !


               

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